Jeux éducatifs : «Je connais mon pays», maintenant disponible

Apprendre en jouant…Telle est l’idée derrière le jeu éducatif conçu par Estelle Dossamou et qui a été présenté le 14 mars dernier à Libreville.

Le jeu éducatif «Je connais mon pays», présenté aux enfants le 14 mars dernier à Libreville. © David Ignaszewski

En haut, Estelle Dossamou et Guy Rossatanga-Rignault, posant avec le coffret du jeu. En bas, quelques sessions de jeu avec des jeunes. © David Ignaszewski et Gabonreview

Initiative d’Estelle Dossamou, le jeu éducatif «Je connais mon pays» a été présenté, le 14 mars dernier à Libreville. D’entrée la promotrice a évoqué la conception de ce jeu. «C’est parti d’un constat. Aujourd’hui, lorsque vous regardez tout ce que les enfants sont capables de nous sortir avec les différents supports de jeux et autres nouvelles technologies, vous réalisez qu’en s’amusant l’on peut beaucoup apprendre, a-t-elle relevé, poursuivant : «D’où l’idée de créer un jeu qui permettrait aux enfants et à leurs parents de passer quelques heures autour des valeurs de leur pays et apprendre des choses auxquelles ils n’ont pas tout le temps accès». Soulignant que ce jeu a été conçu pour cultiver le patriotisme, elle s’est voulue plus prolixe : «C’est un jeu qui parle du Gabon sous différents aspects : l’histoire, la géographie et l’éducation civique. Nous avons également les proverbes gabonais, issus de l’œuvre de Raponda Walker».

Concrètement, «Je connais mon pays» se décline sous forme d’un parcours : à la manière du Ludo ou du Monopoly, la progression des joueurs est déterminée par les réponses aux questions. Le jeu propose également une variante sous forme de puzzle, pour les plus jeunes. S’il n’est pas encore disponible en grande surface, il peut cependant être acheté pour une vingtaine de milles, en contactant directement son concepteur ou en se rapprochant de la fondation Raponda Walker.

Partenaire privilégié de la création du jeu «Je connais mon pays», la fondation Raponda Walker, s’est félicitée de cette initiative. «Nous avons trouvé l’idée géniale, d’autant plus qu’elle était déjà arrivée à un niveau de conception qui nous a convaincu de l’accompagner dans cette aventure», a expliqué le président de la fondation Raponda Walker, indiquant que leur appui a été «scientifique et culturel». «(Nous sommes intervenus) à titre gracieux dans l’octroi du droit à un certain nombre d’écrits de Raponda Walker», a révélé Guy Rossatanga-Rignault.

Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, Estelle Dossamou ambitionne de «créer à l’avenir, de nouveaux supports ludiques et éducatifs pour permettre aux enfants d’apprendre en jouant. Un modèle qui existait déjà au temps de nos ancêtres».