Jeux de hasard : Lambert Noel Matha ouvre le secteur à la concurrence
Régi depuis février 2021 par un nouveau cadre normatif, l’environnement des jeux de divertissement, d’argent et de hasard au Gabon s’ouvre à compter du 23 juin à la concurrence et demeure assujetti par l’instauration d’un numerus clausus pour l’implantation des établissements de jeux sur le territoire national.
Il est désormais possible pour les opérateurs souhaitant s’implanter dans le secteur des jeux de divertissement, d’argent et de hasard, de manifester leur intérêt pour les différentes catégories d’établissements ou entreprises à savoir : première catégorie ( casinos ; loteries ; exploitation des machines ou appareils à sous) ; deuxième catégorie (paris sur les courses de chevaux en salles, en hippodromes ou en kiosques, paris sportifs en salles ou en kiosques) et la troisième catégorie (les entreprises de paris en ligne).
En effet, le ministère de l’Intérieur à travers sa commission supérieure des jeux de hasard, invite les opérateurs économiques intéressés à manifester leur intérêt du 23 juin au 14 juillet 2022, pour l’obtention des autorisations, licences, déclarations d’exploitation des établissements des jeux de divertissement, d’argent, de hasard ou en ligne. Et ceux exerçant sur le territoire national et déjà installés, à prendre connaissance des nouvelles exigences de l’ordonnance N°0012/PR/2020 du 14 août 2020 portant «Réglementation des jeux de divertissement, d’argent et de hasard en République gabonaise» pour leur régularisation éventuelle.
«L’autorisation d’exercer court sur une période de cinq ans renouvelable. Un exploitant peut souscrire pour une ou toutes les catégories. L’intérêt manifesté par un opérateur économique est assujetti au paiement de frais de dossier dont les montants sont non remboursables. L’acquittement de ces frais n’implique aucune obligation de la part de la Commission», indique la commission supérieure des jeux de hasard.
La commission supérieure des jeux de hasard est chargée de constater les manquements et proposer des sanctions en cas de violation des dispositions de l’ordonnance N°0012/PR/2020 du 14 août 2020.
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