Jeux Africains 2015 : Les pongistes s’en remettent à Ali Bongo
Privée de participation aux Jeux africains à cause d’une guéguerre entre leur fédération et le ministère des Sports, la sélection nationale de tennis de table s’en remet à l’arbitrage du président de la République.
Estimant être la victime de la guerre qui oppose la présidente de la Fédération gabonaise de tennis de table (FGTT) et certains responsables du ministère des Sports, la sélection nationale de cette discipline s’en remet au président de la République. Les pongistes se sont vus interdire la participation aux Jeux africains, prévus du 4 au 19 septembre prochain à Brazzaville, au Congo. «Nous ne comprenons pas ou du moins nous n’avons aucune explication (…) (sur) les motivations qui animent leur décision de suspendre notre participation à cette compétition très importante», a écrit le collectif des athlètes. «Il se trouve que pour des différents entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la FGTT, nous les athlètes nous payons le lourd tribut», poursuivent-ils. Une situation d’autant plus incompréhensible qu’en mars dernier, le tennis de table a été retenu pour les Jeux africains. Mieux : des dispositions avaient déjà été prises pour la composition de la sélection nationale, son entrainement ou encore son casernement.
Devant cette désillusion, le collectif dit avoir usé de toutes les voies de recours possibles pour amener la tutelle à revoir sa décision. Les pongistes ont notamment rencontré les dirigeants fédéraux, notamment le directeur technique national (DTN) et l’entraineur qui se sont mis d’accord sur le principe de les accompagner à Brazzaville et ont adressé des courriels au secrétaire général du ministère des Sports qui a refusé de les recevoir et au directeur général des Sports avec lequel ils se sont entretenus. «Hélas depuis lors nous n’avons aucune suite ni verbale, ni écrite quand bien même nous aurions du être en mise au vert au Maroc depuis le 21 août 2015», déplore le collectif, qui continue sa préparation à Libreville. «D’où la raison pour laquelle nous remettons notre cas entre vos mains, en gardant toujours à cœur que nous prendrons part à cette compétition que nous préparons depuis six mois et pour laquelle nous avons consentis d’énormes sacrifices», écrivent-ils à l’adresse du président de la République.
Les athlètes en arrivent même à supplier Ali Bongo de faire quelque chose. «Nous vous demandons de sauver notre participation à cette compétition qui représente pour tous les sportifs africains une chance, une occasion de lever haut les valeurs de son pays», lancent-ils, avant de conclure : «Nous sommes prêts à accepter les conditions de la tutelle tel que nous l’avons signifié aux dirigeants du ministère de la Jeunesse et des Sports».
1 Commentaire
C’est vraiment désolant que les responsables du ministère des sports gabonais aillent jusqu’à priver la participation de ces jeunes pour des problèmes d’homme.Je trouve ça injuste! Une telle décision pourrait tuer les rêves de ces jeunes et même tuer la discipline. Vivement que le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba en sa qualité de médiateur et passionné du sport pourra faire en sorte qu’ils ailles à cette compétition qui ma foi est très importante pour ces pongistes.