Le Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, a rendu public, le vendredi 11 septembre 2015, au soir, la liste du nouveau gouvernement où l’on enregistre l’entrée du président du Front de l’opposition pour l’alternance (aile dure de l’opposition), Jean De Dieu Iwangou Moukagni. Les nouveautés du 3è gouvernement Ona Ondo.

Daniel Ona Ondo, le 11 septembre 2015 à la Présidence de la République (Libreville). © Gabonreview

Daniel Ona Ondo, le 11 septembre 2015 à la Présidence de la République (Libreville). © Gabonreview


 
La surprise de la liste rendue par le Premier ministre est résolument l’entrée au gouvernement de Jean De Dieu Iwangou Moukagni, président du Front de l’opposition pour l’alternance (aile dur de l’opposition). Ce dernier est nommé ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Entreprenariat agricole, Chargé de la mise en œuvre du programme Graine. L’annonce de son entrée au gouvernement a sonné comme un coup de tonnerre pour ceux qu’il appelle lui-même le «peuple de l’alternance», ainsi qu’en témoigne l’émoi noté sur les réseaux sociaux mais aussi les interrogations et attaques postés sur l’une de ses pages Facebook. Il y annonçait d’ailleurs dans la matinée de ce même 11 septembre que «le niveau de confidentialité auquel j’ai accédé ce jour,  me commande désormais à plus de réserve, sur le détail de mon agenda, qui depuis un temps, inscrit les chancelleries, le Département d’Etat, Matignon, et bien d’autres lieux du Pouvoir au nombre de mes fréquentations.» Quel message, lancé au fameux «peuple de l’alternance», fallait-il y percevoir ?
NOUVEAUTÉS 
Si le nouveau gouvernement, composé de 40 membres contre 35 pour l’équipe sortante, sera toujours dirigé par Daniel Ona Ondo, ce dernier sera secondé par trois vice-Premiers ministres :

  • Paul Biyoghé Mba, qui occupait jusqu’à sa nomination, le poste du président du Conseil économique et social (CES) est nommé vice-Premier ministre, chargé de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale.
  • Séraphin Moundounga, devient le deuxième vice-Premier ministre tout en restant ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des sceaux.
  • Flavien Nzengui Nzoundou, sénateur de la communément de Lébamba, ancien aide de camp du président Omar Bongo Ondimba (1996), ancien ministre des Travaux publics (2007), ancien ministre de la Santé (2011) est le troisième vice-Premier ministre, ministre de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes.

L’autre nouveauté de ce gouvernement c’est la réintroduction du poste de ministre d’Etat qui échoit à cinq personnalités.
SORTANTS
Six ministres quittent le gouvernement. Il s’agit de messieurs Luc Oyoubi, ministre de l’Agriculture, Magloire Ngambia, ministre des Infrastructures, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire ; Nelson Messone, ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles ; Christophe Akagha Mba, ministre de l’Industrie et du Tourisme ; Désiré Tapoyo, ministre des Droits humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’Etranger et Ida Reteno Assonouet, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel.
Le Pr. Ona Ondo s’est également débarrassé de six ministres délégués. Il s’agit de messieurs Dieudonné Nziengui, ministre délégué aux Affaires étrangères ; Serge Emane Solet, chargé de l’habitat ; Philippe Mve Nkoghé, chargé du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; Youssouf Sidibé Nzengue-A-Kassa, chargé de la Santé ; Basile Mboumba, chargé de l’Economie forestière et Marcelin Agaya, ministre délégué au Budget et Comptes publics.
OUVERTURE
Selon le Pr Ona Ondo, c’est un gouvernement d’ouverture en direction de l’opposition, de la majorité présidentielle et de la société civile. Si le gouvernement a réussi le tour de force de convaincre Jean De Dieu Iwangou Moukagni, l’une des personnalités de l’aile radicale de l’opposition, on note également la présence de l’Alliance démocratique et Républicaine (Adere) avec l’entrée de Florentin Moussavou au poste de ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, ou encore, pour le compte de la Société civile, Madeleine Berre, jusque-là présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Toutefois, l’un des grands bénéficiaires de ce remaniement ministériel est sans doute le Conseiller politique, porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billie-By-Nzé qui a été catapulté au poste de ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
 

 
GR
 

34 Commentaires

  1. Boubwebwatsande dit :

    Abénanioo!!!
    Moukagni Iwangou a un homonyme dans le pays là???? Je rêve ou quoi?

    • Fille dit :

      Moukagny a décliné l’opa sur sa personne. Un bel exemple du gabonais d’aujourd’hui qu’on ne peut plus acheter avec des postes bidons. Il es temps de s’élever, de sortir du moyen âge. Merci, Mr, pour l’espoir que vous donnez aux gabonais pour un meilleur Gabon pour tous demain.

  2. jean -jacques dit :

    M.le Pr pm c’est pas un gouvernement d’ouverture, c’est plus tôt un gouvernement de satisfaire les interêts des individus et non du peuple. comment comprendre on quitte de 35 membres du gouvernement pour 40 soit 5 ministres qui viennent encore bouffés e gofflé les depenses de l’Etat. On aurait souhaité de voir 25 ministres ou 28 ministre pour reduire les depenses, mais non on repare à 40 ministres.
    Pour moi ce genre des nominations c’est pour encourager les gens à devenir opposants par ce qu’ils savent que en faisant le bruit ou adhérer aux loges, sectes on peut devenir ministre. et non la competence. qui permet de devenir ministre.C’est pour cela le pays ne fonctionne pas. Un moukagni qui ne connait rien en agronomie, occupe le ministere de l’Agriculture. Denise Mekame qui n’est pas enseignante devient ministres de l’enseignement sup c’est la fin du monde…..

  3. Thanos dit :

    Nous revoilà revenu au temps de Bongo père de son « orchestre de 41 ministres », alors que le pays subit une crise économique consécutive à la chute des prix du baril de pétrole … mon pays s’enfonce au plus bas vers le noyau terrestre!!!
    Ce gouvernement est un gouvernement de complaisance pour étouffer toute velléités de changement au sein du PDG et de l’opposition : retour du gars de bikele, retour du général qui menaçait il y a pas longtemps de faire du déballage ; l échiquier est en place pour 2016 et le coup de grâce à été portée par l’UPG !!!
    Monsieur moukagni, vous avez revendiqué la tenue d’un dialogue inclusif pour régler les pb de légitimité du président actuel et vous voilà propulsé ministre d’Etat ? Quid de vos partisans qui défendront votre position, mais vous venez de nous démontrer que l’UPG reste un allié indéfectiblement du pouvoir Bongo car comment expliquez vous que vous êtes ministre d état de celui dont vous avez pose des actions judiciaires contre le président actuel ?!!
    Je suis Gabonais et j’ai honte ce soir de constater que vous êtes vous aussi un  » magicien » et le nouveau mba des bois de l’opposition…shame on you

  4. Ozavinoga77 dit :

    Pourquoi ne pas remettre pendant qu’on y est, les postes de « Haut Commissaire dans les différents ministères? Ce pays n’a aucune logique dans son développement, vraiment aucune!

  5. MINKO dit :

    Kia Kia Kia Kia , pauvre Ali le biafrai !
    Pas du neuf avec du vieux ? kiaa kiakia ….
    -D’abord la grosse ficelle de 1990 est du « deja vu « , Me AGONDJO-OKAWÉ a lui également été surpris par l’annonce de sa nomination (refusee net ) ,Mr IWANGOU n’a jamais été consulté , la nuit sera longue pour les chauffeurs emergents ..
    – Biyoghé MBA ? neo-ministre ? en 1990 tortue était déjà aux manettes
    -Accrombecile Dc ? c’est une réponse a ABC&Co …., les 3 p ; Pouvoir – Plaisir -Profit
    – Bily a la Com’ ? Mansard a la Com’? le combat entre le Vaudouman et Billy s’emplifie ..
    Pour le reste , attendons le prochain remaniement ……..PING président ……

  6. Petit Yannick dit :

    Hier encore il jetait des pierres à PING. Oh mon DIEU !

  7. jean -jacques dit :

    Je reprendrais les propos de M. FEFE qui avait dit que  »Ndaot est mort politiquent » , aujourd’hui le tour est de moukagni aussi.
    Ceux qui disent que Moukagni n’a pas été consulté on attend voir s’il va refuser ce poste. vous oublier qu’il est au chômage depuis.

  8. ebola dit :

    apparement il a refusé la nomination

  9. Hervé Omva dit :

    Non malheureusement ce dernier décline l’offre du premier ministre.
    Iwangou Moukagni dit catégoriquement NON au gouvernement Ona Ondo.

  10. Moukagni-Iwangou dit :

    IL FAUT PRESERVER AU GABON UNE CHANCE DE SE RENOUVELLER
    Le cabinet ONA ONDO II m’a fait le privilège de m’inviter aux plus hautes responsabilités de l’Etat.
    Transmis dans le répondeur social, cet appel n’a pu aboutir, en raison d’un contexte particulièrement parasité d’orage, où les signaux de décrispation tardent à venir.
    La situation administrative du chef de l’exécutif, la Haute Cour de Justice, Delta Synergie et la succession de la famille présidentielle, la biométrie et les votes multiples, le scrutin à un tour sont autant de questionnements qui attendent des réponses de la part du Pouvoir.
    Esquissée autour de ma seule personne, au moment où je porte l’étendard de chef de file de l’opposition, l’ouverture était condamnée à réaliser le grand écart parfait, toujours périlleux pour un régime cinquantenaire.
    Exigeant une démarcation franche, afin de préserver à notre pays une chance de renouveler son personnel politique, l’opinion s’est exprimée avec une force qui en dit long sur sa volonté de ne pas griller ses meilleures cartes.
    Avec mes remerciements déférents à Monsieur le Premier Ministre, le respect que j’ai pour le Peuple, m’incline à ne pas donner suite.

    • AZOTH dit :

      YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
      VOICI MON THUG A MOI SEUL !!!!!
      Il s’appelle MOUKAGNI IWANGOU
      Il est né a mouila
      il habite la commune d’akanda
      il a echappé a un empoisonnement
      il est pret a repondre de ses actes
      il a un back round d’enfer
      il a une valeur ajoutée monstre
      il connait les dossiers
      il maitrise la constitution et le droit
      il est bon pedagogue
      il eduque bien les gabonais
      ….
      C’EST UN BON GABONAIS…… IL IRA JUSQU’AU BOUT.

      • lepositif dit :

        AZOTH, demande a votre thug a vous seul de vous dire ou il a ete recu et pourquoi avoir dit oui et ensuite changer d’avis face a la pression et aux menaces des partisans de l’opposition? Quand on a des c… on dit non en face de celui qui vous fait la proposition, pas faire volte-face quelques heures et venir mentir qu’on a pas ete consulte. Le thug de l’autre a bien dit oui pour le poste et le ministere attribue, il a eu peur de la « bastille » promise par les partisans des changements. Son mentor, Pierre Mamboundou refusait en face, un vrai garcon celui-la.

        • République00 dit :

          Le plus important c’est le NON. Où a-t-il été reçu? pourquoi dire oui et après non ? personne n’en a la preuve si ce n’est les profito-situasionnistes qui tentent de le discréditer. Ce que nous retenons c’est le NON public et tres peu en sont capable, pris dans la meme situation que lui, où pour le faire plier le lui coupe son droit au salaire. C’est ce genre d’agissement sur lequel vous devez vous exprimer, au non de quoi un gabonais décide d’en faire souffrir un autre quant à son acquis le plus usuel et légitime….Ouvrez les yeux et non le ventre.

          • lepositif dit :

            Republique00, quand on ambitionne aux destinees d’un pays en d’etre un donneur de lecon, on doit etre exemplaire. A moins que la lachete et le mensonge sont des vertus pour vous. Demande a votre Iwangou sont emploi de temps de vendredi matin. Ou a-il etait recu en compagnie d’une personne? Mentir a ses pairs, a ses partisans devant des cameras publiquement qu’on a pas ete consulte, alors qu’on a ete longuement recu quelques heures avant. La parole donnee chez un homme a ce niveau de responsabilite vaut son pesant d’or

      • lepositif dit :

        Voila quelqu’un qui est incapable de se faire elire president de la Fegafoot qui reve de se faire elire president de la Republique, M. Moukagni-Iwangou, vous allez regretter ce refus lache toute votre vie car passe le petit buzz que vous avez reussi a cree, vous n’aurez rien d’autre par la suite.

    • Patrick ANTCHOUET dit :

      Mouk, je trouve ton propos ambigu, par rapport à celui de Robert Endamane, plus incisif. Il faut que tu nous dises comment ils en sont arrivés à te nommer. Endamane affirme que ni son parti, ni le leader de son parti, encore moins lui-même, n’a été consulté. Il parle d’un comportement irresponsable et irrespectueux de la part du PDG vis-à-vis de ses alliés. Toi, tu dis que le PM t’a fait le privilège de t’inviter aux plus hautes fonctions de l’Etat, et que tu ne donnes pas suite à cette nomination en raison du respect que tu as pour le peuple ! Je trouve ça bizarre. Est-ce que tu fréquentes ces gens-là tout en donnant l’impression de te battre pour disqualifier Ali Bongo.
      Franchement, as-tu été contacté pour entrer dans un gouvernement d’ouverture ? « Esquissée autour de ma seule personne, au moment où je porte l’étendard de chef de file de l’opposition, l’ouverture était condamnée à réaliser le grand écart parfait ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu serais allé si vous aviez été nombreux à être sollicités ?
      Je suis personnellement déçu de ta réaction.

      • AZOTH dit :

        la culture politique a encore du chemin a faire chez nous!!
        Machiavel dans le « stato » parle bien de L’UNITE POLITIQUE D’UN PEUPLE..L’Etat gabonais n’est il pas toujours en construction?
        Quid du debat democratique ? il est bien question d’installer la democratie au gabon , d’arriver a une UNITE POLITIQUE sur cette qestion qui nous taraude tant .
        Oui c’est un combat d’idées , point de radicalisation, et se rapprocher des extremistes est bien pour ne pas faire eclater ce territoire .
        c’est votre intervention qui est bizarroïde, n’est pas politique qui veut !!!

  11. Orety dit :

    M. Moukagni Iwangou, les actions que vous avez posées vous commandent de refuser cette nomination. Sinon comment comprendre cette volt face? Trainez-vous des casseroles pour lesquelles ils vous font chanter. Non, soyons sérieux. Nous attendons votre refus catégorique car vous n’êtes pas un politicien de bas étage

  12. Libra21 dit :

    Voilà un Monsieur qui disait du Président actuel qu’il est illégitime. Maintenant, il accepte d’entrée dans son gouvernement, reconnaissant de facto sa légitimité puisqu’il devra mettre en place un pan de sa politique d’émergence via le programme Graine (qui a été bien raillé soit dit en passant).
    Au Gabon, ce n’est pas la peine. Les convictions, vraies, ne font plus parties de notre vocabulaires. Dommage…

  13. Le Gabon en chantier dit :

    Président avec tout le respect et l espoir que vous susciter en nous pardon refusez svp

  14. Docbi dit :

    Le seul gars fort dans tout ça, c’est Paul La Tortue, l’homme de Bikélé.

  15. Sopi dit :

    Mais, vous ne lisez pas ce que Mouckagni Iwangou a posté? Svp ne faite pas comme ceux qui tiennent les journaux à l’envers à l’instar de Jean Jacques. Mr Jean de Dieu Mouckagni Iwangou a dit NON et il n’a pas été consulté.

  16. NKT dit :

    Par son refus de rentrer dans ce gouvernement (cf. Sa déclaration sur sa page facebook) M. Moukagni Iwangou nous a démontré qu il ya encore des hommes intégrés dans ce pays vodouise. Lire aussi la déclaration de M. Endamne du RPG qui a fait sa déclaration sans attendre. Seul l avenir nous dira, le vent du changement à commence à souffler souffrons de patienter

  17. Fille dit :

    Un gouvernement d’ouverture dites vous ? En envoyant l’opposition à l’agriculture, c’est une blague. Si Mr Moukagny a été consulté, pourquoi nommer à l’agriculture un féru de droit qui n’a jamais caché son ambition de nettoyer le système actuel. C’est du n’importe quoi. Vous ne semblez pas saisir que le gabonais de 2015 n’est pas celui des années 80/90.

  18. le gabon va mal dit :

    Qui a fait croire au petit prince devenu roi sans couronne, que tous les politiques Gabonais étaient prêts à boire du pipi dans ses mains et à lui lécher les pieds ? Pour avoir confondu citoyen et sujet, Ali vient d’essuyer l’affront le plus humiliant, rarement, sinon jamais enregistré par un chef d’état.
    En effet, messieurs Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), Président en exercice du Front et Jean-Robert Endamane, membre du Rassemblement Pour le Gabon (RPG) proche du pouvoir, respectivement nommés Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Entreprenariat agricole, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, et Ministre délégué auprès du Ministre de l’Urbanisme et du Logement, ont gentiment décliné l’offre qui leur à été faite par Bongo Ondimba II, d’entrer dans son pseudo gouvernement d’ouverture rendu public ce vendredi 11 septembre 2015. L’homme a vit sans nul doute, son effondrement des tours jumelles du World Trade Center. Certainement pour avoir oublier que le 11 septembre est le jour anniversaire d’une catastrophe survenue en 2001, touchant en plein cœur les États-Unis d’Amérique.
    Certain d’avoir sorti un grand jeu politique susceptible remonter sa côte et donner un coup de grâce au Front, partant, à l’opposition que ses copains et lui pensent être fragilisée, le petit enfant-là a osé tenter le diable. Malheureusement pour ces potes et lui, il va devoir présider le premier conseil des ministres de son nouveau gouvernement, sans deux des personnalités qu’il a nommé. Le RPGiste digère mal une nomination n’ayant fait l’objet d’aucune consultation, ni du Président de son parti, ni de l’intéressé, il a néanmoins rappeler à l’émergent en chef que son parti, le Rassemblement Pour le Gabon, bien que membre de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, travaille pour un vrai changement au Gabon, un changement qui profite à tous et à chacun, non sans rappeler à leur allié qui a adopté un comportement qu’il qualifie d’irresponsable et irrespectueux, que son parti n’est pas à la recherche des postes, pas plus qu’il n’est « pouvoiriste ».
    Quand au Président en exercice du Front, en attendant sa très prochaine déclaration, il a tenu à rappeler les questionnements qui attendent toujours des réponses de la part du Pouvoir. A savoir, « le dialogue inclusif, la situation administrative du chef de l’exécutif, la Haute Cour de Justice, Delta Synergie et la succession de la famille présidentielle, la biométrie et les votes multiples, le scrutin à deux tours ». Aussi remercie-t-il les émergents pour leur offre à laquelle il ne peut donner suite, préférant refuser de se prêter au « grand écart », afin de préserver à notre pays une chance de renouveler son personnel politique.
    Voila qui coupe court à tous les procès en sorcellerie enregistrés aussitôt l’annonce de la composition du nouveau gouvernement.

  19. je suis d'ici dit :

    Mon esprit critique m’amène à ne pas sombrer dans le triomphalisme à la suite de la démission de Moukagni Iwangou dans la tragi-comédie qui se joue actuellement.
    J’ai le sentiment que les émergents tiennent Moukagni Iwangou quelque part et les jours à venir nous diront.
    J’espère très sincèrement faire une fausse analyse

  20. Djouori dit :

    Hum!! Bof rien de nouveau sous le ciel du Gabon. Je n’attends qu’une seule chose en tant qu’opposant radical: la fin du regne de l’Empire Bongo et la prociation de l’ineligibilite de ceux qui croient me diriger actuellement.

  21. Jean jacques dit :

    Fille.je disais c’est pas postes bidon.par contre on a les opposants bidons c’est tout.votre moukagni a quelle competence en agriculture.même le droit il a été limogé ã l’ecole de magistrature.c’est la honte qui lui pousse ã faire une telle declaration.qu’il demissionne on a pas besoin des faux opposants au gouvernement.

    • Free dit :

      Plus incompétent encore est celui qui nomme un magistrat à l’agriculture non ? Celui qui nomme sans concertation, sans consultation. On impose maintenant ou on « tend l’os » pour appâter ? Nous voulons construire une république démocratique et non à un état où l’on affame pour mieux soumettre.
      Par ailleurs, mon pauvre, on sent votre déception que Me Moukagni n’ait pas mordu à l’hameçon. Il faut vous y faire, Il a dit NON.

      • mandjango 1er dit :

        On impose maintenant ou on « tend l’os » pour appâter ? Nous voulons construire une république démocratique et non à un état où l’on affame pour mieux soumettre.Très bien dit Free! Et pourtant le PDG a suffisamment du répondant intellectuel au sein de Héritage et Modernité, mais ils ont préféré les bras cassés du mogabo et semer la confusion dans les esprits en tentant d’appâter un opposant. Ils ont déjà du mal à créer une ouverture démocratique au sein de leur propre camp, ils veulent noyer les opposants en les appâtant au lieu d’ouvrir le débat démocratique qui permettra de trouver réellement les solutions au problèmes du pays. C’est désolant que ces bougres ne comprennent pas que les époques ont changé. Les gabonais sont certes passifs, mais pas des maboules!!!

  22. Fille dit :

    On a du mal à suivre le fil des interventions. Les posts ne sont pas chrono par horaire. Je ne parle pas des réponses. Cela n’a pas toujours été le cas sur GR. Merci à vous.

  23. merci moukagni les bongos nous en feront une bouché cette bande de vaniteux n'a plus un an de traque ils sauront qu'ils avaient largement eu le temps de nous laisser notre pays en paix.mais là il est trop tard.ceux qui vivront vivront pour la suite dit :

    merci moukagni les bongos nous en feront une bouché.ils auraient mieux fait de laisser notre pays en paix il est trop tard.ceux qui mourront que dieu ait leurs ames les autres continueront…….c’est dans moins d’un an.

Poster un commentaire