Présenté comme le futur instrument d’opérationnalisation du volet agricole du Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT), le Plan national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle de seconde génération (PNIASAN 2) a récemment été lancé à Libreville, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Ruffin Okana et Adama Taoko, lors du lancement du PNIASAN 2, le 25 août 2021, à Libreville. © FAO

 

Moment de l’atelier. © FAO

Il devrait être l’instrument d’opérationnalisation du volet agricole du PAT, selon ses initiateurs. Le Plan national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle de seconde génération (PNIASAN2) a officiellement été lancé le 25 août dernier à Libreville par le ministère de l’Agriculture et son partenaire la FAO, à l’occasion d’un atelier dédié aux cadres techniques des ministères sectoriels membres de l’équipe pays, aux partenaires techniques et financiers du secteur privé, de la société civile et des organisations des producteurs. L’objectif, explique-t-on, est d’arrimer toutes les préoccupations spécifiques au développement des secteurs agro-sylvo-pastoral et halieutique au Gabon.

Il s’agit notamment de «préparer et positionner les secteurs productifs tout en compensant le déclin progressif du pétrole et en accompagnant la montée en puissance des secteurs jadis oubliés», précise la FAO.

Selon Adama Taoko, représentant du Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, «le PNIASAN de seconde génération se veut une version actualisée et bâtie sur les leçons apprises du PNIASAN dit de première génération 2014-2020, avec l’appui de la FAO et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et enrichie des thématiques émergentes. Il complète le cadre et les actions prioritaires de la politique nationale de transformation de l’agriculture, de la création de richesse, de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de la croissance économique et la prospérité pour tous».

© FAO

Présenté comme la volonté de créer une synergie d’action pour plus d’efficience et d’efficacité des efforts du gouvernement gabonais dans le domaine agricole, le projet vise la mise en place d’un outil permettant de cibler les besoins d’investissement avec des instruments de politiques publiques en vue de booster le développement de l’agriculture dans le pays, y compris en matière de production végétale, animale, sylvicole et halieutique.

«Il s’inscrit dans un nouveau paradigme qui consiste à renforcer le leadership du gouvernement et à l’encourager à créer un environnement plus favorable et incitatif pour accroître l’investissement privé, et faciliter l’accès de tous les acteurs aux biens et services en vue de créer des entreprises, générer des emplois et des revenus tout en assurant le développement agricole durable et la sécurité alimentaire et la nutritionnelle pour tous», ajoute la FAO.

 
GR