Avec le «.tk» détenu lui aussi par la société néerlandaise Freenom, l’extension «.ga» dont la totale prise en main par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a été lancée ce mercredi 7 juin était présentée jusque-là comme une des plus prisées sur la Toile par les arnaqueurs, notamment pour les hameçonnages, les logiciels et spams malveillants.

Le «.ga» était l’un des plus utilisés par les arnaqueurs sur Internet. © Gabonreview (montage)

 

Comme annoncé fin-mai dernier, la migration du «.ga» a été lancée ce mercredi 7 juin. Le Gabon, par l’entremise de l’Aninf, récupère ainsi officiellement l’extension qui était exploitée jusque-là par la société néerlandaise Freenom. La même qui assure encore la gestion du «.tk» de l’île de Tokelau.

Comme de nombreuses autres, ces deux extensions ont été créées il y a plusieurs années par un entrepreneur néerlandais dans le cadre d’un accord avec ces pays. Seulement, rappelle le site néerlandais Tweakers.net, «du fait que l’extension du Gabon, entre autres, était accessible gratuitement, c’était une source d’abus». «Les sites Web avec l’extension .ga ont été largement abusés pour des campagnes de phishing (hameçonnage) et de logiciels malveillants, du spam et d’autres formes de cybercriminalité et d’abus.»

À l’Aninf, on assure que cette reprise en main par le Gabon de son extension était nécessaire. Cette migration répond, dit-on à deux enjeux : «offrir des services de qualité obéissant aux règles de référence du métier d’opérateur de registre (et) mettre un terme aux pratiques abusives, via la volonté de l’État gabonais, qui ont eu un impact négatif sur l’image du pays et son rayonnement sur Internet».

 
GR
 

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