Intermédiation d’affaires : Le rêve de Yohann Moussadji pour le Gabon

Exerçant depuis 10 ans en qualité d’expert en intermédiation d’affaires, Yohann Eméryc Moussadji Nzamba poursuit son ambition de vulgariser cette activité en Afrique et, particulièrement, au Gabon. Ainsi, il envisage de faire de l’intermédiation d’affaires, une offre de formation professionnelle dans son pays.

Yohann Eméryc Moussadji Nzamba veut faire de son activité une véritable profession (photo d’archives). © D.R.

Pionnier dans la promotion de l’intermédiation d’affaires au Gabon et une des figures de proue africaines dans ce domaine, Yohann Eméryc Moussadji Nzamba a dévoilé en début de semaine, son ambition de faire de cette activité une véritable profession. Il entend désormais la proposer comme une nouvelle offre de formation professionnelle au Gabon.

Partant du constat que ce métier ne cesse de prendre de plus en plus de l’ampleur au Gabon et en Afrique, Yohann E. Moussadji Nzamba s’est résolu à poursuivre un objectif : amener son pays à se doter de la ressource humaine qualifiée dans le domaine de l’intermédiation d’affaires.

Ce qui permettrait enfin, à terme, de donner qualité à agir à ceux qui ont choisi ce métier et de leur permettre de maîtriser les règles de procédure dans leurs différentes transactions. «Dans le cadre des transactions qui se font, il n’y a pas une sécurisation. Tout le monde se jette là-dedans sans connaître la procédure. C’est pourquoi il faudrait donner un statut à ceux qui exercent ce métier», a souligné l’expert en intermédiation d’affaires.

L’intermédiation d’affaires est un métier qui repose sur du relationnel, c’est-à-dire qui consiste à faciliter la mise en relation des personnes physiques ou morales ayant des intérêts complémentaires. Il s’agit donc de proposer des opportunités d’affaires aux potentiels investisseurs, en mettant à leur disposition un certain nombre d’informations juridiques et administratives concernant le secteur dans lequel souhaitent investir les entreprises.

De ce point de vue, ce métier mérite donc d’être pris au sérieux. Ce qui, d’après Yohann Moussadji Nzamba, nécessite de l’intégrer «dans les offres de formation professionnelle au Gabon». Ce module de formation pourra non seulement être dispensé en présentiel, mais également par les mécanismes de la formation à distance, vu le besoin qui se fait de plus en plus sentir aujourd’hui en Afrique pour ce type de formation. Cette ambition de Yohann Moussadji Nzamba n’est pas à considérer comme une proposition anodine, dans la mesure où elle pourrait être une piste de solution à l’épineuse question de l’inadéquation formation-emploi et à rendre disponibles les compétences susceptibles de répondre aux exigences actuelles d’un marché du travail en constante évolution.