Insécurité au lycée Paul Indjendjet Gondjout : Un internaute interpelle Mouguiama Daouda

Guy Minko a publié sur son compte Facebook le 15 février, un message pour alerter le ministre de l’Éducation nationale sur la situation d’insécurité qui règne au lycée Paul Indjendjet Gondjout. Celle-ci se caractérise par des agressions à l’arme blanche et le commerce des produits illicites.

Le lycée Paul Indjendjet Gondjout de Libreville fief du banditisme et de la vente des produits illicites ? © D.R.

Exaspéré par l’indifférence des membres de l’administration du lycée Paul Indjendjé Gondjout, face au climat d’insécurité qui règne dans cette structure scolaire, un internaute, Guy Minko, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda sur l’urgence d’initier une inspection des services, pour établir la complicité de l’administration dans cette situation. Il suggère également une enquête policière pour mettre hors d’état de nuire les indélicats.

«M.le Ministre, êtes-vous au courant de la chienlit qui règne au lycée Paul Indjendjet Gondjout de Libreville ? Savez-vous que le banditisme qui y sévit est entretenu par certains membres de l’administration ? Je pèse mes mots. Les lycéens qui agressent quotidiennement leurs camarades souvent à l’arme blanche et ceux qui vendent de la drogue dans l’établissement sont protégés par l’administration», affirme Guy Minko, non sans indexer le proviseur du lycée qui se contenterait de laisser faire.

Ce dernier affirme que chaque jour, des parents d’élèves défilent au lycée Paul Indjendjet Gondjout pour signaler des agressions ou des vols subis par leurs enfants. Et quand l’un des collaborateurs du proviseur convoque une réunion avec les surveillants pour prendre quelques mesures face à l’insécurité, certains de ceux qui étaient présents à la réunion vont tout répéter aux bandits. « Et que fait le proviseur dudit lycée ? Rien du tout !!! Il est confortablement assis dans son bureau climatisé», regrette-t-il.

Combien faudra-t-il encore d’agressions, de violence, pour faire réagir les autorités ? Combien de temps encore devrons-nous faire semblant que tout va bien ? Ces drames, ces violences et cette souffrance perdureront si rien n’est fait.