Représentant la bien nommée «Bon Gabon», une entreprise exerçant dans le domaine de la pêche, des investisseurs turcs ont exprimé lundi au gouvernement leur intérêt pour la filière thonière, et espèrent pouvoir signer rapidement un accord avec l’État gabonais pour démarrer leurs activités dans le pays.

Des investisseurs turcs sont intéressés par la filière thonière du Gabon (image d’illustration). © D.R.

 

À la suite de l’ambassadeur chinois Li Jinjin qui, en fin octobre dernier, a proposé au gouvernement le soutien de son pays en vue du développement du secteur de la pêche, tout en projetant l’éventuelle réhabilitation de l’ancienne usine de transformation de thon, le tour est revenu aux investisseurs turcs d’exprimer leur intérêt pour le même secteur. Conduite par Hakan Kiran, président directeur général de Bon Gabon, une délégation d’hommes d’affaires turcs s’est dite prête à investir pour la relance de l’industrie thonière.

Leur souhait, à en croire le chef de la délégation, est d’accompagner le gouvernement dans la vision du président de la République, donc de «développer les produits halieutiques au Gabon, au nom du Gabon». «Le peuple turc a une vision très proche de celles des dirigeants africains, mais particulièrement de celle du Gabon avec lequel il entretient des relations profondes. Notre ambition est donc d’avancer et de partager ensemble», a appuyé Hakan Kiran.

Du côté des autorités gabonaises, si une réponse officielle n’a pas encore été donnée aux investisseurs, on n’apprécie pas moins l’intérêt exprimé par ses hommes d’affaires. «Nous espérons très rapidement mettre quelque chose en place qui arrange les deux parties et qui relance l’activité», a confié Oswald Séverin Mayounou, ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, qui rappelle par ailleurs que, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), mission a été donnée au gouvernement et notamment à la taskforce générale de relancer l’activité de la filière thonière au Gabon.

 

 
GR
 

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