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Indépendance 55 : Le 5è arrondissement de Libreville en fête
Membre du bureau politique du PDG, Simon Ntoutoume Emane, par ailleurs ministre du Travail, a honoré les notables, militantes et militants du 5ème arrondissement de Libreville, en organisant, le 14 août 2015, une fête exceptionnelle à l’occasion du 55e anniversaire de l’indépendance du Gabon.
Salutations de Simon Ntoutoume Emane à ses convives du 5e. © Gabonreview/Steve Jordan
Quelques moments de la festivité. © Gabonreview/Steve Jordan
Membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), Simon Ntoutoume Emane, avant tout fils du 5e arrondissement de Libreville, a organisé une fête populaire dans sa circonscription politique, soulignant d’entrée de jeu que le président de la République voulait un cachet spécial pour le 55ème anniversaire du Gabon. Car, a-t-il expliqué, 55 ans c’est l’âge de la sagesse, de la maturité et de la plénitude. Il était donc important que la solidarité et le partage ne soient pas de vains mots. Pour ce faire, il a mis les petits plats dans les grands.
A cet effet, le cadre magnifique de l’hôtel Boulevard aux ACAE a permis aux populations du 5e de vivre un véritable rêve, avec des cadeaux en sus. Plus de 12 millions de francs CFA en bon d’achat chez San Gel et Ceca-Gadis ont ainsi été distribués. De même, plus de 1200 paniers de la ménagère d’une valeur de 18 millions de francs CFA ont été prodigués tandis que les enseignants du Lycée Paul Emane Eyeghe et ceux du CES Raymond Boka ont reçu des manuels scolaires pour la préparation des cours de l’année prochaine ainsi que le nécessaire pour l’entretien des établissements ; un don estimé à 5 millions de francs CFA.
Pour couronner ces beaux gestes, Madame Danielle Ntoutoume Emane a offert un banquet, organisée à la bonne franquette et permettant à tous les convives de communier dans le pur esprit du «Dialogue», si cher au PDG.
L’occasion n’était que trop belle pour Simon Ntoutoume Emane qui, s’adressant aux convives, a demandé aux filles et fils du 5è arrondissement de rester mobilisés et déterminés derrière le président Ali Bongo Ondimba. Et d’insister pour que les vendeurs d’illusions n’ayant pour seul projet que la haine, l’invective et la xénophobie ne puissent prospérer dans le 5e arrondissement. À l’endroit de ses frères d’«Héritage et Modernité», plus particulièrement à Alexandre Barro Chambrier et à Michel Menga, il a lancé un appel à la retenue. Pour Simon Ntoutoume Emane, le «Distingué camarade» a sifflé la fin de la récréation. Il est donc plus que temps, a-t-il estimé, que chacun se ressaisisse et rentre dans les rangs «pour ne pas permettre à nos ennemis de semer et d’alimenter la graine de la division au sein du parti de masse».
0 Commentaires
Je serais curieuse de savoir d’où provient tout l’argent avec lequel le fils métisse de Ntoutoume Emane a pu contenter les populations du Vème arrondissement.
Aux populations du Vème, pas d’état d’âme, prenez ces cadeaux qui vous sont offerts avec l’argent du Gabon, mangez, buvez à satiété, ce n’est que justice, se sont les rares occasions pour vous de bénéficiez des revenus du pétrole, surtout quand on sait que le métisse n’est pas allé dans son compte puiser cette manne.
Simon, fiches la paix à Menga et à ABC, si tu apprécies être l’esclave d’Accrombessi et des profito-situationistes grand bien te fasse, mais STP laisses ceux qui au PDG ont encore un peu d’honneur et de dignité remettre en question votre émergence.
la fête était belle, Simon Atangana un autre noceur de la république.
imagine56 n’est curieuse de savoir ou les Zacharie Myboto, Jean Ping, Paulette Missambo et consorts ont trouve l’argent pour devenir aussi riche et continuent de vivre comme les nababs malgre le chômage qui les frappe? Drole de casting des bons et mauvais riches. « Le fils métisse de Ntoutoume Emane » au moins partage.
La combinaison de l’analyse de Roxane ce jour sur GR et le reportage que nous avons sous les yeux, m’amène devant une image traduisant le dilemme devant lequel se trouvent les militants du PDG. En effet, si tous les camarades semblent vouloir accompagner le distingué camarade, il y a bien parmi eux qui s’aperçoivent que la poche de ce dernier est déchirée puisqu’il s’en échappe des grappes de pièces de monnaie et de billets nécessaires aux besoins du groupe. Mais au sein de celui-ci, il y en a qui préfèrent se taire pendant qu’ils ramassent les pièces perdues et les mettent dans leurs propres poches. D’autres choisissent de dire au chef que « Ta poche est trouée ; tout l’argent s’en va. Refermons la déchirure… » Dans cette situation, la question est de savoir ce que commande sa sagesse au chef… et pourquoi il ne semble pas vouloir l’écouter ?
Azoth, Iboundji, Ya lia kia, Fille, avez vous suivi le discours du président?
bonne fête de l’indépendance