Indépendance 2014 : Ali Bongo, appât de Libertis ?
A l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du pays à la souveraineté internationale, un des abonnés de l’opérateur pourrait se voir offrir une villa par… le président de la République.
Depuis quelques jours, les abonnés du réseau de téléphonie mobile Libertis reçoivent un message pour le moins curieux, bien que tentant pour les amateurs de jeux. Le message, bref mais assez explicite dit : «Jeu de l’indépendance – Une villa est offerte par le président de la République. Multiplie tes chances.». Pour répondre aux nombreuses critiques des populations sur l’absence criarde de logements, Ali Bongo aurait-il trouvé une nouvelle façon de résoudre le problème ? Si pour ses afficionados, la réponse est toute trouvée, pour les mauvaises langues, cet élan de «générosité» pourrait vite être récupéré et se transformer en objet de raillerie.
De fait, quelques interrogations fusent désormais çà et là. S’agit-il d’une villa appartenant à Ali Bongo ou à la présidence de la République ? Du côté de l’opérateur de téléphonie, l’on assure que la villa qui devrait être offerte au gagnant du «jeu de l’Indépendance» est le fruit d’un partenariat avec des sociétés immobilières, la présidence de la République n’assurant que le parrainage du jeu. Pourtant, d’autres sources rapportent que la présidence de la République devrait elle-même s’acquitter des frais d’achat de ladite villa auprès d’une des sociétés immobilières impliquées.
Ainsi, en attendant la livraison des 3 808 nouveaux logements promis au début de l’année en cours par la SNI, les Gabonais devraient se contenter d’un jeu de hasard, qui plus est initié par une entreprise privée ? D’ores et déjà, certains espèrent que l’heureux gagnant soit un des déguerpis du 3ème arrondissement de Libreville. Pour l’heure, rien n’est joué. «Multipliez vos chances», semble-t-on dire à la présidence de la République.
5 Commentaires
Une ènième escroquerie politico-affairiste. Au Gabon la politique s’immisce partout, surtout dans le business. Dès lors, comment peut-on mesurer les performances réelles de cette société aux mains d’étrangers? Des sociétés qui ne peuvent pas vivre sans ingérence politique. Une erreur Marketing qui a pour risque principale de donner l’impression à certains abonnés que Libertis roule pour Ali Ben. Sachant que tous les abonnés ne roulent pas pour Ali Ben, on peut imaginer quel impact ça peut avoir à moyen-long terme.
En 2016, Libertis enverra certainement un message à ses abonnés du type » votez ali bongo ». Du vrai n’importe quoi.
Pour quel profit cet opérateur s’associe-t-il à la présidence de la république pour cette opération ? N’a-t-il pas les moyens de proposer, à titre personnel, une modeste villa à ses clients lors de la célébration de l’indépendance du pays dans lequel il tire ses mirobolants bénéfices ? Pourquoi se mêler de politique ?
Bonjour,
Le Gabon serait-il devenu une salle de jeux, dont le tenancier serait Mr Ali BONGO ?
C’est simplement pitoyable …
– Dans un état normal, le nom du chef de l’état ne peut être associé à ce genre d’opération.
– Que fait la communication de Mr Ali BONGO, ou est Michel OGANDAGA le « Chargé de communication » d’Ali BONGO,il devrait monter au filet nous dire ce qu’il en est, à moins qu’il ne soit encore occupé à « frotter le piment aux fesses des salafistes »
Il n’y a décidément pas de limite à la bêtise.
Qu’est ce que le Gabon vous a donc fait pour l’avilir à ce point ?
La construction des 5000 logements par an est terminée.Place maintenant à la distribution via une tombola car y en aura pas pour tout le monde. 2016 pointe à l’horizon.C’est pourtant simple à comprendre.
Il parait que nous sommes 1 600 000 gabonais.
Si l’on suppose que 2/3 des gabonais participe au tirage au sort et donc envoi ce message au moins une fois,cela fera donc un gain minimum de 125 000 000 FCFA .
Le coût de la villa (50 à 100 millions) sera donc inférieur aux gains généré ce qui laisse donc une marge bénéficiaire d’au moins 25 000 000, hors frais.
Soit la présidence est tellement idiote qu’elle se fait bouffer en même temps que la population par les organisateurs si elle a investit dedans, soit elle se fou de nous en nous faisant croire que cette opération sera financé par elle.
Dans l’un au l’autre des cas, on nous enrôlé…enroule dans la farine.
Il est plus facile d’avoir 125 FCFA de 1 000 000 de personnes que 125 000 000 fcfa d’une personne.