Immigration : Rapatriement de 460 clandestins
Faisant le point de la récente opération de reconduite aux frontières, le ministre de l’Intérieur a rappelé les conditions d’admission et de séjour au Gabon.
Le Gabon a procédé, le 3 août dernier, à la reconduite aux frontières de 460 immigrés en situation irrégulière. Au total ce sont 130 Maliens, 84 Burkinabè, 60 Sénégalais, 40 Togolais, 38 Nigérians, 20 Béninois, 8 Ghanéens et 3 Gambiens qui ont embarqué à bord d’un bateau battant pavillon camerounais affrété pour la circonstance. Selon le ministre de l’Intérieur, «le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris en charge les frais de transport de ses 10 ressortissants dans le cadre de cette opération». Et alors que l’ONG sénégalaise de défense des droits humains Horizons sans frontières (HSF) a annoncé une plainte contre le Gabon pour violations et tortures de migrants sur son territoire, Guy-Bertrand Mapangou a apporté certains éclaircissements sur les conditions de détention des immigrés. «Tous ces immigrés clandestins, interpellés lors des contrôles de routine quotidiens, et ceux des prisonniers ayant purgé leurs peines, ont été hébergés dans au centre national de rétention administrative qui dispose de toutes les commodités nécessaires à la vie humaine», a-t-il indiqué.
A en croire le ministre de l’Intérieur, les frais de séjour de ces immigrés dans ce centre administratif ont été entièrement pris en charge par le contribuable gabonais. Affirmant que le Gabon est un havre de paix, Guy Bertrand Mapangou estime que le pays reste attractif aux yeux de nombreux immigrés. «Ce qui ne le met donc pas à l’abri de l’immigration clandestine et ses corolaires», a-t-il souligné. En conséquence, il a fait part de la volonté du Gabon de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine «par des actions vigoureuses à l’intérieur de son territoire comme aux frontières, pour réduire l’ampleur du phénomène à travers les opérations de reconduite aux frontières tout en procédant à la régularisation pour ceux qui doivent l’être. Tout ceci dans le respect des normes internationales et instruments internationaux en la matière».
Se référant à la loi 5/86 et au décret 407, portant réorganisation de la direction générale la Documentation et de l’Immigration (DGDI), le ministre de l’Intérieur a indiqué que pour rentrer au Gabon, il faut un visa ou, le cas échéant, une autorisation d’entrée ou de sortie délivrée par l’autorité compétente. Pour y séjourner, par contre, il faut un titre de séjour. «La caution de rapatriement versée lors de la demande de la carte de séjour est remboursée au constat de départ définitif, de décès ou d’acquisition de la nationalité gabonaise», a-t-il expliqué, soulignant : «Certaines nationalités sont dispensées du versement de cette caution en raison de l’engagement dûment pris par leurs gouvernements respectifs en termes d’accords bilatéraux et de garanties financières».
10 Commentaires
Mbolo le Gabon, c’est curieux, je n’ai vu que des noirs dans cette opération. Est-ce à dire que tous les primitifs occidentaux vivant sur l’ensemble du pays sont régulièrement établis?
jaloux
Moi qui croyais que nous avions les frontières les mieux protégées du monde.
Au fait MAPANGOU, mon voisin est un clandestin. Dois-je le dénoncer?
Tu n’as même pas honte tu va le dénoncer c’est parsk il n’as pas les papiers mais plutôt parsk il as peut être piquer ta meuf comme dabb LOL ou il vis mieux que toi
Espèce de jaloux on est chez vous et vous pouvez rien sur nous allez vous faire foutre !!
Monsieur le Ministre, pendant longtemps, je me suis toujours dit que votre force de caractère n’avait de reprochable que votre sentiment mal connu de certains. Aussi, vous êtes un ministre bien assis et potentiel de la vie citoyenne dans un Pays qui doit faire respecter ses lois à tout venant.
Tu as pas les papiers, tu es pianer on te rapatrie chez toi, on peut pas se permettre d’aller vivre dans un pays étranger et être sans papier, donc c’est tout a fait normal que ces derniers se mettent en règle avant de venir chez nous !
Cette déclaration du ministre rassure mais continue à entretenir certains flous. On a l’impression qu’il réagit spécialement à la sortie de l’ONG sénégalaise de façon diplomatique alors que cette dernière se propose de trainer notre pays devant des juridictions internationales. De quelles preuves cette ONG dispose-t-elle pour proférer des accusations de tortures contre des migrants au Gabon ? Combien de Gabonais sont entrés illégalement sur un territoire ouest-africain ou ailleurs, et on leur a servi du caviar et du champagne en attendant de les rapatrier ? Je pense que notre ministre est dans son droit et sur la bonne voie. J’ajouterais que cette opération devrait devenir plus intense et s’étendre contre les réseaux de passeurs. Les ministres gabonais, quels qu’ils soient, devraient se préoccuper davantage du devenir de leurs compatriotes, plus que d’autre chose : c’est ce font leurs collègues des autres pays. Dans le cas présent, les Gabonais, d’une manière générale, en les entendant parler sur les places publiques, se plaignent contre vous, en disant que les tenants du pouvoir font exprès de laisser entrer tous ces expatriés dans notre pays, pour des raisons mercantilistes et électoralistes. On a envie de leur donner raison. Rien qu’à voir la facilité avec laquelle les « dos mouillés » accèdent librement aux leviers politiques et économiques du Gabon, alors qu’aucun Gabonais ne jouit d’autant de complaisances dans aucun pays dans le monde. Mais je voudrais dire encore une chose au ministre. Le rapatriement des clandestins, c’est bien. Mais il ne faut pas oublier vos obligations domestiques. La seule autorité qui a la signature dans les documents d’entrée et de sortie du territoire national, ne peut pas lui-même s’absenter de ce territoire pendant plusieurs jours, sans porter atteinte à notre moribonde économie et autres affaires. L’image du Gabon mérite mieux que celle-là qui la présente en train de se couvrir d’un peu plus de moisissure chaque jour.
honte a vous disans sans papier combien ds gabonais se trouve en afrique de louest de benin au senegal a lome et du burkina au mali ghana.donc fait attention combien de policie gabonais sont a lecole de police de ouakam au senegal faire leur formation.
aujordhui si c pas cette immegration vous serez coment.leconomie de votre pays se retrouve au main ds etrange.
au gabon on se conait qui est qui et qui fait koi.
Ck les gabonais ignorent ck 90% des etrangers ki sont ici sont decouragés et deçus et veulent definitivement rentrer au pays. mais la plus grande parti est la juste paskil nont pa les moyens pour rentrer. Donc arreter de croire qu’on simagine au paradis chez vous. Et jaimerais rappeler aux xenephobes inconscients que la plupart de vos etudiants vont chercher la matiere grise au senegal. Et puis si l’envahissement dont vous vous plaignez est causée par vos soit disant garde frontieres qui, corrompu jusqu’a la moelle, laissent nimporte qui passer comme dans un marché. Si les etats unis chassaient les etrangers, seraient ils la premiere puissance. Obama nest il pa un etranger ?