Hydrocarbures : le chiffre d’affaires de Maurel & Prom plombé à -35%
En raison notamment de la baisse du prix de vente moyen de l’huile, des réductions de production consécutives aux quotas imposés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) au Gabon et de la pandémie de Covid-19, l’opérateur pétrolier, filiale du mastodonte indonésien Pertamina, a clos l’exercice 2020 avec un chiffre d’affaires de 330 millions de dollars, en forte baisse par rapport à l’année précédente.
L’année 2020 n’a pas été bonne pour Maurel & Prom. Réuni le 9 mars dernier sous la présidence de John Anis, le Conseil d’administration du groupe qui a arrêté les comptes au 31 décembre 2020 s’en est rendu compte, bien qu’il ait fait état d’une «forte résilience opérationnelle et financière dans un contexte économique difficile» et d’un «retour à un résultat net positif au second semestre 2020».
L’opérateur pétrolier, filiale du mastodonte indonésien Pertamina, a clos l’exercice 2020 avec un chiffre d’affaires de 330 millions de dollars, soit -35% par rapport à l’année précédente. Les raisons évoquées par le Groupe : la baisse du prix de vente moyen de l’huile de 40% par rapport à 2019 à 40,1 dollars le baril et des réductions de production consécutives aux quotas imposés par l’OPEP au Gabon.
Sur l’exercice 2020, Maurel & Prom déplore également un résultat net fortement négatif après la prise en compte des dépréciations d’actifs du premier semestre, mais positif sur le second semestre grâce aux initiatives de réductions de coûts et à la moindre charge d’amortissements. Le Groupe a par ailleurs su amortir la baisse de la production et de la chute des cours du brut grâce à la mise en place rapide du plan d’adaptation à partir de mars 2020, au point que le flux de trésorerie disponible positif s’est établi à 16 millions de dollars.
Faculté d’adaptation
Olivier de Langavant, directeur général de M&P, n’a pas manqué de se féliciter de la faculté d’adaptation du Groupe. «Dans un contexte économique très compliqué, Maurel & Prom a su s’adapter sans délai et mettre en place les mesures adéquates pour préserver sa trésorerie. Nous sommes parvenus à générer un flux de trésorerie disponible positif et à diminuer l’endettement net du Groupe sur l’exercice 2020, ce qui démontre la robustesse de notre modèle économique et la résilience de nos actifs. Nous notons l’embellie relative des marchés pétroliers au premier trimestre 2021, mais ne relâchons pas pour autant nos efforts et restons déterminés à poursuivre notre dynamique de discipline financière tout en préparant le retour des investissements de développement», a déclaré le manager à l’issue des travaux du conseil d’administration.
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