Habitat : Okolassi-ville, l’essai immobilier de la CNSS
Engagée dans un programme de diversification de ses ressources, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a jeté son dévolu sur l’immobilier, avec notamment la construction d’une agglomération urbaine dans la zone de Ntoum.
Plus de 1 500 logements dont 220 villas, des marchés, des centres commerciaux ou encore des parcs d’attraction construits sur 172 hectares. Telle est la vision de la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à travers l’ambitieux projet d’Okolassi-ville : une agglomération urbaine située dans le deuxième arrondissement de la commune Ntoum. Lancé il y a pourtant un an déjà, le projet a officiellement été présenté le 30 juillet dernier, à la faveur d’une visite sur le site des administrateurs de la CNSS. Selon le directeur général de la CNSS, l’idée était avant tout de faire un projet pilote avec Okolassi 1. «Nous avons commencé par des maisons témoins que nous présentons au public pour recueillir les avis des compatriotes qui pourraient être nos éventuels acquéreurs», a expliqué Désiré Lassegue. Ce n’est que lorsque le modèle d’Okolassi 1 aura été validé, avec une valorisation des coûts, que celui-ci sera étendu à Okolassi 2 pour, en définitive, créer une agglomération urbaine appelée Okolassi-ville, sous la tutelle des autorités locales de Ntoum. «L’idée est de constituer une agglomération urbaine et non de construire des maisons. Dans notre projet, il s’agit donc de vendre des cadres de vie avec une surface de logement et une autre dédiée aux services publics», a poursuivi le directeur général de la CNSS, rappelant qu’il y a quelques années, son établissement avait déjà construit des cités, mais que celles-ci s’apparentent plus à des dortoirs qu’à des lieux de vie. «Nous avançons donc de façon progressive, pour que d’ici quelques mois, les populations viennent s’installer dans cette agglomération», a-t-il ajouté. Si rien n’a filtré du coût des travaux, il va sans dire qu’un tel projet nécessite obligatoirement des investissements colossaux. Où la CNSS a-t-elle donc eu les ressources financières pour se lancer dans une telle réalisation ? A-t-elle puisé dans ses réserves ? Selon Désiré Lassegue, il n’en est rien: «Ces ressources (réserves, ndlr) ne sont pas faites pour être utilisées dans les investissements. C’est juste que les gens ignorent le Code de sécurité sociale. Nous sommes donc allés vers les partenaires financiers qui ont crû en notre projet et qui nous accompagnent progressivement».
A en croire ses dires, le projet d’Okolassi-ville doit permettre à la CNSS de diversifier ses sources de revenus. D’autant plus qu’elle subit également les contrecoups de la chute du prix du baril du pétrole, matérialisés par une baisse des cotisations des employeurs du fait des licenciements. A ce titre, a prévenu Désiré Lassegue, «le bilan 2015 de la CNSS va très certainement en pâtir». Su certains voient dans l’action de la CNSS, une immixtion dans le champ de compétence des sociétés immobilières, le directeur général de la CNSS n’est pas de cet avis. «Il vous souviendra que la CNSS, il y a 30 ans, a construit de nombreuses cités dans le pays, conformément au Code de sécurité sociale. Plus précisément à l’article 98 alinéa 2d qui dispose que la CNSS doit accompagner les salariés du secteur privé et leurs ayant droits dans l’habitat social», a-t-il rappelé.
Le chantier d’Okolassi-ville est censé s’achever à la mi-2016, avant le lancement de la phase 2. Et pourquoi pas, une extension à l’intérieur du pays qui totalise, Libreville inclus, un déficit de de 200 000 logements.
7 Commentaires
tout ça c’est bien, mais pourquoi maintenant? et à l’approche des présidentiels vous croyez nous enfumer encore mon œil
Le bruits, les fanfanfares des tambours pour une maison temoin??? vous voulez encore faire de l’enfumage. Faire miroiter vos maquettes aux gabonais jusqu »aux elections puis tout laisser tout ceci en plan uns fois que votre Ibo se fera reconduire a la presidence par Mbourantsouo et le bourrage des urnes?
Ou en est la marina aujourhdui? et la zone NKOK qui n’est plus une Z.E.S?
le stade omnisport O.B?
les logements qui avaient pourtant commencer a sortir de terre a POG et qui pourissent maitnenant dans les hautes herbes?
les universites d’Oyem, de Mouila?
Les gratte ciels dont ali avait fait rever les gabonais avec ses maquettes?
Vila santullo qui traine tout un pays en justice a cause des contracts non respectes du gouvernement.
bref, la liste des mensonges d’ali est infini.
Donc en 2016 ali doit degager!
Vous vous lancez dans ce vaste chantier , avez – vous eu l’accord des travailleurs de secteur privé ? Et qui seront les premiers concernés ?
Est ce la mission premiere de la cnss ?
Est ce pour cette raison que la Pédiatrie d’owendo , le centre medico social , Paul igamba et autres ont été sacrifié ?
C’est bien de multiplier les sources de provisionnement , mais à qui cela profite réellement ?
Dites nous , dans les premieres cités qui y loge réellement ?
Les travailleurs du privé ? Vos parents ? Vos copines ? Vos maitresses ?
Il serait judicieux que vous reveniez à votre mission premiere pour laquelle la CNSS a été crée .
Très bonne initiative l’immobilier ne pourrai qu’aider les gabonais . Merci la CNSS pour tous ce que vous faites
j’espere que ses maisons ne seront pas couteux comme en font certaines societies et qu’ils soient acces a tous les Gabonais quelqu’en soit le niveau de vie de tout un chacun
pouvons-nous avoir des prospectus bien détaillé pour en savoir un peu plus sur ces maisons? la CNSS à OWENDO ne dispose d’aucune information dessus; ne serait-il pas mieux de mettre à la disposition des travailleurs d’owendo ces information?
besoin de plus d’information
C’est une bonne initiative que de mettre à la disposition des gabonais ces logements faits avec du bois dur! Mais comment comprendre que la moins couteux de ces villas s’élève à plus de 30000000 de nos francs, cependant ce bois n’est pas importé. Il serait mieux que les responsables de cette entreprise revoient à la baisse le cout des ces logements qui viendraient en appui de ce que nous offre déjà le Gouvernement Gabonais.