Guy-Christian Mavioga tire sur les collaborateurs d’Ali Bongo
Fustigeant le climat socio-politique délétère du moment, Guy-Christian Mavioga accuse les collaborateurs du président de la République de souffrir de «maladie spirituelle».
Si des tensions sont évidentes entre la majorité et l’opposition, au sein du camp présidentiel le climat n’est pas celui survendu par certains de ses membres. De fait, alors que des partis politiques, à l’instar de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), ont récemment jeté le doute sur la santé chancelante de ce groupe dont la seule et véritable force reste le Parti démocratique gabonais (PDG), le Bloc démocratique chrétien (BDC) est venu rajouter à la cacophonie au sein de la majorité, accusant à demi-mot les proches du président de la République d’être pour beaucoup dans les nombreuses critiques faites par les populations et certains acteurs politiques modérés, relatives au retard pris dans l’avancement et l’aboutissement de nombre de projets.
Pour Guy-Christian Mavioga qui organisait un déjeuner de presse le 3 janvier courant dans un hôtel de Libreville, les collaborateurs d’Ali Bongo seraient pour la plupart «spirituellement malades». Un défaut qui, à l’en croire, justifie amplement la situation socio-politique actuelle et davantage l’état d’avancement des différents chantiers. Si le porte-parole de la majorité s’est voulu incisif, en se désolidarisant de ses compagnons, c’est qu’il ne souhaite pas être comptable, au même titre qu’eux, devant les Gabonais. Aussi, propose-t-il de guérir ces «esprits noirs et tordus», ainsi que le rapporte l’hebdomadaire «L’événement» (n°139). Pour le secrétaire général exécutif du BDC, les collaborateurs du président de la République, qui ne semblent vouloir ni de son bien ni de celui des Gabonais, «sont malades d’esprit, et il faut tous les soigner» de peur que la gangrène n’évolue et qu’Ali Bongo n’en fasse les frais.
Pour l’heure, Guy-Christian Mavioga se dit confiant et totalement solidaire d’Ali Bongo dont il a fortement apprécié le discours de fin d’année et la récente initiative dénommée «Programme Graine» qui, selon lui, devrait être porteuse pour l’économie gabonaise, en plus d’être bénéfique pour les populations. Une preuve, s’il en était besoin, que le chef de l’Etat peut compter sur lui. Pince sans rire.
0 Commentaires
Qu il les amène alors dans l assemblée de sa femme pour qui ils subissent une bonne séance de délivrance n importe quoi. Il sent le roussi et il prépare déjà sa capte de traître
Soyons un pays de paix #otambiA
Amène les-nous au NZIMBET, on leur fera une séance de guerrison. Ils en sortiront lavés et ils veront les choses comme nous.
Pitié pour eux, car l’argent et l’aisance matérielle les ont perdu…DIBOKO
mais de quoi se plaint-il ce Maviogha?
ça me fend le cœur quand je vois ces hommes de Dieu se prostituer sur la place publique
toujours prompt à répondre à l’appel des sirènes ce type là, toujours content de signer on ne sait quoi avec le PDG, et une fois qu’on le « nique », il vient pleurnicher
bien fait pou r toi, ils se sont bien fichus de ta tronche et tu le mérites, pour ton poste de DGA, tu as vendu ton àme au diable, alors viens pas te plaindre, c’est ce que commande la décence..
il a été envoyé, pour disculper Ali!!