À l’issue de son assemblée générale du 20 novembre dernier à Libreville, l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées a décidé d’entamer une grève générale illimitée avec service minimum.

Les membres de l'intersyndicale des régies financières et administrations assimilées. © Gabonreview
Les membres de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées. © Gabonreview

 

La détermination souhaitée et recherchée par l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées a manqué à l’appel durant de l’assemblée générale du 20 novembre dernier. Au regard des divergences qui ont clos cette rencontre, présentée comme «décisive» par l’ensemble des agents publics affiliés à cette organisation, l’on peut se permettre de dire que l’unité n’y était pas.

Les leaders de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées, le 20 novembre 2014. © Gabonreview
Les leaders de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées, le 20 novembre 2014. © Gabonreview

En effet, après plus de 2 heures de débats houleux entre les leaders syndicaux et leur base, l’ensemble des membres de ce regroupement syndical a éprouvé tout le mal du monde pour s’accorder sur la posture à adopter face au mutisme des autorités vis-à-vis de leurs revendications. Pour certains, il est préférable de répondre d’abord à l’appel du président de la République avant de prendre toute décision. Pour d’autres, constituant la majorité, la grève est l’unique moyen pour contraindre les autorités à satisfaire à leurs demandes. «La base est souveraine, nous rentrons en grève illimitée avec service minimum», a indiqué le secrétaire général de l’intersyndicale, Jean Didier Mbatchi Bayonne.

Bien que soupçonnés de vouloir flirter avec les autorités et d’avoir été corrompus par ces derniers, les leaders de l’intersyndicale campent sur leur décision de répondre à l’appel de l’exécutif, car pour eux, «l’appel ne se refuse pas, c’est ce qui se dit qui se refuse». «Ce n’est pas la 1ère fois que la base nous refuse un départ, et chaque fois que nous avons tenu à le faire, le retour a toujours été bénéfique pour la base. Nous irons à la présidence, nous irons écouter et si propositions il y a, nous les rapporterons à la base pour l’apprécier ensemble», a assuré Jean Didier Mbatchi Bayonne.

Les réclamations portent essentiellement sur le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), la contestation de la fiche d’évaluation conçue pour la notation des fonctionnaires ainsi que le retour aux fonds communs et primes diverses supprimés le 18 février dernier.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Vraiment les gabonais sont terribles. Ceux-la vous revendiquez même quoi? ali notre president est entrain de resoudre tous les problèmes. Vous perdez le temps a suivre Ping. Il est au chomage,il va vous donner quoi?

  2. le gabonais d'en bas dit :

    Toujours hors sujet ce monsieur, c’est le genre de journaliste de radio mille collines, il faut qu’il se rappelle que le droit de greve est reconnu par notre Constitution, donc je ne vois pas ce que PING vient faire dans une de greve, bon peut etre qu’il fait une autre lecture de la situation actuelle c’est son droit.

  3. Le Patriote dit :

    Ferme-la jean-jacques!

    • Mbia mote dit :

      En réalité Le Patriote, jean-jacques est un opposant pure et dure. Mais c’est le genre taquin qui s’amuse à énerver les gens. Il aime qu’on dise du mal du régime en place et il sait bien que plus il énerve, plus on est virulent à l’égard du régime.

  4. lecitoyen dit :

    franchement, sur le coup, je peux pas vous soutenir. Longtemps, vous vous êtes gavés allegrement pendant d’autres gabonais n’avaient pas un copec!Vous etes le dernier de nos soucis. Les regies financières et assimilées…et puis quoi encore!

    • L'enfant noir la négritude dit :

      Je suis dac avec toi. Mais si cela peut nuire d’avantage le Biafrais cela m’est égale. C’est donc un mal nécessaire de plus, un partenaire pour la radicalisation. Faut comprendre qu’au delà des simples revendications toutefois légitimes, les GABONAIS ne veulent plus d’Ali. Et que jean Jacque ne vienne pas dire que c’est encore PING qui envoi les gens. Le malaise est générale. C’est comme ça quand quelqu’un n’est pas à sa place. Passage en force en 2009, le peuple t’attendait ici.
      TODAY na TODAY

  5. begjoe dit :

    une bande de gabonais dont plus de la moitié sont assis à la maison, n’ont pas le bac, de ce nombre , le gros de la troupe n’a pas le bepc. pendant ce temps il y a des gabonais titulaires d’un master II en finance qui vendent des sandwichs pour autrui.

  6. la fouine dit :

    Vraiment il y en a qui ne comprennent rien a rien.Les regis financieres ne volent pas les avantages financiers qui sont les leurs.D’ailleurs,regardez leur configuration,une majorite d’altogoveens.Le biaffrai qui n’est pas leur frere vient les poperiser comme si ce sont eux qui ont dit qu’il etait un gabonais adopte.Ping est un homme politique qui n’est pour rien dans la situation catas que vie le pays.Pas de confusion.

  7. G9 dit :

    Jean jacques un personnage qui ne cesse de m’amuser… A quel moment êtes vous sérieux???

  8. malouba dit :

    Jean Jacques,jean Jacques,mame jean Jacques….mais frère si AL Ali est ton dieu épargne nous tes réflexions.c’vide de sens et tu réussiras pas à distraire les gabonais avk tes délires si on te paie pour ke tu réduise la discussion a votre niveaux(toi et tes congénères PEDEgistes…)mange ton gain man,l’heure des comptes. Viendra frère et stp garde ton discour kan ton tour viendra.

  9. nnomdzi dit :

    Voilà des gabonais qui ont toujours voulu tout pour eux et rien pour les autres.Pendant que le reste des agents de l’Etat patauge dans la gadoue ,eux veulent continuer à se la couler douce.J’espère chers compatriotes que vous savez bien que le refus de partager peut nous mener très loin…

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