Après la coupure quasi-totale survenue sur le cyberespace national, du 24 au 26 février dernier, la justice a adressé une note d’avertissement aux agents grévistes de Gabon Telecom.

Réparation d’un câble  de fibre optique Sat 3 «saboté» au quartier Louis, le 9 mars 2015. © AGP

Réparation d’un câble de fibre optique Sat 3 «saboté» au quartier Louis, le 9 mars 2015. © AGP

 

Dans une note adressée aux agents grévistes de Gabon Telecom, la justice met en garde contre toute nouvelle action contre le réseau de télécommunication. «Tous ceux qui porteront de nouveau atteinte à l’infrastructure et aux services de l’opérateur Gabon Télécom, indispensables aux communications des consommateurs, répondront pleinement de leurs agissements conformément à la loi», peut-on lire dans une note adressée aux agents grévistes de Gabon Telecom. Un avertissement qui fait suite à l’interruption des services voix et internet par les employés de Gabon Telecom, du 24 au 26 février dernier, occasionnant de nombreux désagréments aux entreprises et particuliers, avec ce que cela comporte comme pertes financières.

Quelques jours avant la publication de cette note, le trafic international sur le réseau Gabon Telecom a, une nouvelle fois, été interrompu, le 10 mars dernier. Une coupure attribuée à des actes de sabotage, à en croire les responsables de l’opérateur historique de télécommunication. «Au regard de ce qui a été fait, c’est un fin connaisseur qui est à l’origine de ce sabotage», avait confirmé l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Pour garantir la poursuite des activités de télécommunication sans nouveaux heurts, la justice a, par ailleurs, ordonné aux forces de l’ordre de surveiller les installations de l’entreprise.

Abderahim Koumaa, le nouveau directeur général de Gabon Telecom, a souligné que l’entreprise essaye vraiment d’améliorer les conditions de vie des employés, mais cela demande du temps au regard des points sensibles que comportent leurs revendications. Pour rappel, les agents grévistes réclament le paiement de la prime à la mutualisation précipitée de Gabon Telecom et Libertis, deux sociétés autrefois différentes et juridiquement distinctes dont ils sont issus. A cela s’ajoute l’harmonisation de la grille salariale et le versement de la prime d’intéressement au résultat.

 

 
GR
 

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