Grève au CHUL : Pour une PIP en plus
Revendiquant le versement de la Prime d’incitation à la performance, les personnels du Centre hospitalier universitaire de Libreville observent, de nouveau, un mouvement d’humeur.
Au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL) et dans la plupart des hôpitaux publics de la capitale, se soigner est devenu une gageure, pour ne pas dire impossible. Depuis le 28 juillet dernier, le personnel de santé n’y reçoit quasiment plus de nouveau patient, préférant consacrer son attention sur les malades internés. En réalité, cette unité sanitaire est, de nouveau, secoué par un mouvement de grève dont les répercussions ne se sont pas fait attendre. Ainsi, après la grève qui avait débouché sur le «lundi noir de la santé», les personnels de santé revendiquent le versement de la Prime d’incitation à la performance (PIP).
Réunis pour la plupart au sein du Syndicat national du personnel de santé (Synaps), ils ont décidé, il y a 2 semaines, de revenir à la charge. Et, bien que les infirmiers aient consenti à observer un service minimum, le ton est apparu plus ferme qu’auparavant. Une nouvelle approche du service minimum est même apparue. «Nous observons que plusieurs services sont complètement fermés alors que le personnel d’astreinte et de garde est présent au poste», a indiqué, à cet effet, le directeur général du CHUL. Pour le Dr Eric Baye, le mouvement initié au sein de la structure hospitalière dont il a la charge s’apparente à «une grève de zèle», de sorte que «le personnel est bien présent, mais n’observe pas de service minimum». Pendant ce temps, les patients font les frais de cette situation alors que les nouveaux cas s’entendent répondre systématiquement : «On ne reçoit pas !» Selon les grévistes, la situation devrait durer jusqu’à la satisfaction complète de leur principale revendication.
8 Commentaires
Adonai Eternel Dieu des Armees pardonne les gouvernants de mon pays le Gabon car ils ne savent pas ce qu’ils font. Je te le demande au nom de jesus. Amen.
Le fameux personnel de la santé en question,mon Dieu ces gens là, avec ou sans p.i.p ils ne seront jamais performant.
Malgré votre constat ou jugement, vous vous soignez toujours dans les memes hôpitaux! Même en clinique c’est toujours nous qui y exerçons. Peut être à l’étranger que vs trouverez les performants!
Je pense que M.Ping devrait revoir sa copie, les personnels de santé ne sont pas grève.
Jean Ping n’est qu’un affabulateur il n’y a pas grève au Gabon, Bylie-Bi-NZE va remettre a ta place.
Les gabonais se trompent de combat. Au lieu de quemander la PIP et les fonds communs qui au passage ne sont plus suspendus, ils feraient mieux de lutter pour des salaires honorables et dignes d’un pays au sous sol riche. Ces acquis serviront aussi à nos enfants quand ils seront dans le milieu professionnel.
Une qualité qu’il faut reconnaître aux fonctionnaires Gabonais, c’est que ce sont des travailleurs qui se contentent ces miettes qu’on leur lance de temps en temps et se refusent de réclamer mieux.
C’est ainsi, c’est gabonais……!
Il n’y a qu’en Afrique ou on peut voir ce genre de de situation. Les médecins et infirmières en grève, le gouvernement s’enfout et la population prise en otage. Triste pays aux mentalités aussi grosses qu’un pois…Pour moi ..qui?
Nous sommes un pays de fainéants, dont la population vie au seule frais de l’Etat. PIP, PIFE,CNAMGS et je ne sais quoi encore.
Un pays de 1,5 million d’habitants qui compte pour 50% de sa population active des fonctionnaire devrait se remettre en cause!
On n’a pas une classe d’entrepreneurs, on n’a pas d’usines de transformation de produits, pas d’infrastructures répondant au minima des normes internationales, mais tout ce qu’on demande davantage, plus d’argents à l’Etat!
Pfff…