Grand marché de Libreville : le Gabon n’en a pas fini avec la justice
Étant parvenu, en 2021, à faire annuler la condamnation de la Cour internationale d’arbitrage de 2018, devant la Cour de cassation de Paris, l’État gabonais devra à nouveau croiser le fer avec les sociétés Webcor ITP et GML dans l’affaire dite du Grand marché de Libreville, un projet qui n’a pas vu le jour 10 ans après les conventions passées avec la mairie de Libreville.
Webcor ITP et GML n’ont pas encore digéré le verdict rendu par la Cour d’appel de Paris, en 2021. Les deux sociétés, qui avaient par ailleurs été condamnées à verser à l’État gabonais la somme de 50 000 euros, soit plus de 32,7 millions de FCFA dans l’affaire liée au projet de construction avorté du Grand marché de Libreville, se sont pourvues en cassation. L’information a été livrée ce vendredi 27 janvier par Africa Intelligence.
L’initiative des deux sociétés est donc de casser le verdict ayant donné vainqueur le Gabon près de deux ans plus tôt, pour espérer revenir à celui prononcé en leur faveur, en 2018. Cette année-là, la Cour internationale d’arbitrage, juridiction de la Cour commerciale internationale, avait en effet condamné l’État gabonais à payer un total de 92 millions d’euros (près de 70 milliards de FCFA) en réparation des pertes causées par la résiliation unilatérale des trois conventions passées dès juin 2012 avec l’Hôtel de Ville de Libreville dans le cadre du projet de construction du grand marché de la Peyrie.
À l’époque, le projet avait été piloté par celui qui était alors le maire de la capitale gabonaise, Jean-François Ntoutoume Emane. Passé à l’opposition depuis, l’ancien édile n’a jamais été inquiété quant à l’affaire.
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