Revenu au gouvernement au poste de ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises (PME), Yves Fernand Manfoumbi  s’est entretenu ce 15 mars avec Hélder Muteia, le Coordonnateur sous régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et représentant au Gabon. Le commerce, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ont été au centre de la rencontre.

Le ministre Yves Fernand Manfoumbi et Hélder Muteia posant avec leurs collaborateurs, le 15 mars 2021, à Libreville. © Gabonreview

 

Jusqu’alors député et Secrétaire général de l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN) à l’Assemblée nationale, Yves Fernand Manfoumbi, nommé ministre du commerce, des Petites et moyennes entreprises (PME) le 8 mars dernier, met déjà le pied à l’étrier. Ce 15 mars, il a reçu en audience le Coordonnateur sous régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale et représentant au Gabon, Hélder Muteia. Au-delà de la prise de contact entre les deux personnalités, il était question d’approfondir les échanges concernant le commerce, la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau national.

Partant du fait que l’éradication de la faim et de la malnutrition, dans toutes ses formes, est un objectif majeur du Programme de développement à l’horizon 2030 – un engagement de la communauté internationale en faveur du développement durable – , l’amélioration de la nutrition demeure un axe de développement prioritaire sur la planète. Ceci d’autant plus que «l’alimentation constitue le fondement d’une bonne nutrition pour les générations actuelles et futures».

En ce sens, les deux personnalités et leurs collaborateurs ont devisé autour des enjeux de la sécurité alimentaire, exploré les voies et moyens pour l’amélioration du système alimentaire. Ils ont exprimé la nécessité de parvenir à la réalisation efficiente des Objectifs de développement durable (ODD). De même, ils ont invoqué la disponibilité des aliments par rapport à la production et l’importation, le commerce, la lutte contre la pauvreté afin de garantir l’accès de tous aux aliments.

En effet, dans le cadre du programme ODD 2030, «le commerce est considéré comme un point d’encrage incontournable». Et lors de la conférence interministérielle sur la nutrition à Rome, en 2014, le commerce a été mis en évidence comme contribuant grandement à l’équilibre alimentaire. De ce fait, ont rappelé le membre du gouvernement et son invité, «il existe une interdépendance, entre les systèmes alimentaires et les chaînes d’approvisionnement alimentaire, les environnements alimentaires et les comportements alimentaires, les habitudes alimentaires et les résultats nutritionnels».

Fort de ce qui précède, Yves Fernand Manfoumbi souhaite établir, avec la FAO, des bases d’une collaboration solide en vue d’améliorer l’accès des populations aux aliments de qualité et à moindre coût. Ce qui devrait permettrait l’allègement du coût du panier de la ménagère dans ce contexte difficile de hausse des prix.

«C’est un ministre très connu de la FAO. C’est un champion de la nutrition en tant que ministre de l’Agriculture. On a continué à travailler pendant les travaux de l’Alliance parlementaire où il jouait un rôle de leadership dans ce processus. Je pense que c’est la continuation de ce travail. On travaille avec quelqu’un qui maitrise les enjeux de la sécurité nutritionnel et alimentaire», s’est félicité le représentant de la FAO.

 
GR
 

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