Gabon : vers la tenue d’un Salon de l’inventeur du Mapane
De retour après un séjour de plusieurs mois de prison, Gaël Koumba Ayoune dit Le Général du Mapane annonce pour les prochaines semaines la tenue à Libreville du premier Salon de l’inventeur du Mapane, un évènement visant à faire la promotion des jeunes talents issus des quartiers populaires et sous-intégrés de la capitale du Gabon.
Libreville s’apprête à accueillir la première édition du Salon de l’inventeur du Mapane. L’annonce a été faite, samedi 28 janvier, par Gaël Koumba Ayoune, plus connu sous son pseudonyme «Le Général du Mapane». L’évènement, qui vise à promouvoir les jeunes talents issus des quartiers populaires et sous-intégrés de la capitale du Gabon, se tiendra sur trois jours sur un site qui reste à déterminer, tout comme la date exacte de sa tenue.
«Ce Salon aura comme particularité la présentation de toutes les œuvres physiques et de l’esprit créées par les fils et filles du Mapane, afin de montrer aux yeux du monde de quoi sont capables les enfants du Mapane. Nous inviterons plusieurs personnalités et élirons la plus belle invention de l’année, qui permettra à son auteur non seulement de réaliser son rêve, mais aussi de créer quelques emplois grâce au sponsoring (…) Au sein du Mapane, nous avons des jeunes qui n’ont pas fait des études ou du moins de grandes études, mais qui ont un esprit de savant capable d’inventer des procédés visant améliorer le quotidien d’un agriculteur, d’un enseignant, d’une femme de ménage, d’un forgeron, etc.», explique le président du Rassemblement des jeunes patriotes du Gabon (RJPG) qui y voit une réponse au chômage des jeunes.
Aussi, Gaël Koumba Ayoune invite-t-il les autorités à s’intéresser à cette initiative. «Depuis des décennies, le Mapane et ses habitants ont été toujours représentés comme un No man’s land, c’est-à-dire une zone à risque, une zone sans âmes. Cependant ces habitants représentent plus de 80% de la population et on y retrouve plusieurs professions qui constituent le socle de notre société. La majorité de nos dirigeants y sont nés. Même s’ils appartiennent désormais à une autre classe sociale, ils demeurent des produits purs du Mapane», regrette-t-il.
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