Gabon : Vers la digitalisation des obligations fiscales
Présenté comme une des priorités de l’année 2023, le projet de digitalisation des principaux services de la direction générale des Impôts (DGI) est en voie de matérialisation. Les travaux y relatifs ont été lancés récemment à Libreville à l’initiative du ministère de l’Économie et de la Relance qui annonce déjà pour octobre prochain le premier test de l’application «Digitax».
«Optimiser la collecte des impôts» en s’appuyant sur des outils modernes et efficaces. C’était l’ambition affichée par Nicole Jeanine Lydie Roboty-Mbou en août 2022. Lors des conférences budgétaires, la ministre de l’Économie et de la Relance avait en effet présenté la digitalisation des services de la direction générale des Impôts (DGI) comme une des priorités de 2023. Elle l’a confirmé le 10 mai dernier en lançant les travaux censés aboutir à «la modernisation et à l’harmonisation du fonctionnement et des pratiques à la DGI».
«Nous avons besoin de pouvoir accroître nos recettes et de faire en sorte que les grandes entreprises, les moyennes et même les plus petites soient à terme gérées par des systèmes agréés», a expliqué le membre du gouvernement, annonçant qu’un premier test sera effectué en octobre prochain. Le produit final, lui, est attendu courant 2024. Il s’agit d’une application baptisée «Digitax» censée intervenir dans la gestion de l’assiette fiscale, le recouvrement, le contrôle fiscal et le contentieux.
À la suite de ces travaux prévus pour durer plusieurs semaines, des résultats précis sont attendus dans la pratique : l’intégration de tous les métiers dans un outil informatique unique ; l’analyse par les risques des contribuables et la mise en place d’un outil d’aide à la décision ; l’automatisation de la génération des quittances de paiement ; la mise en place de la télédéclaration et du télépaiement (ePayment et Mobile Money) au bénéfice de tous les contribuables ; la dématérialisation des documents remis aux contribuables.
Le gouvernement et la DGI travaillent sur ce projet avec un partenaire de renommée internationale, le cabinet IKA Conseil, dont le directeur général, Alexandre Reina, a informé que le futur système sera hébergé au Gabon.
1 Commentaire
Les choses bêtes qu’on peut désormais faire ici en quelques semaines … Quel pays !