Gabon | Recul de 3,5% de la production des boissons gazeuses et alcoolisées

Le commerce des boissons gazeuses et alcoolisées a fortement été impacté par la fermeture de certaines activités dites non-essentielles en 2020, mais également par l’interdiction des manifestations et des événements de plus de 30 personnes. Une situation ayant généré, en 2020, les contreperformances de la filière, relevées dans la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance.

La production des boissons gazeuses et alcoolisées a reculé de 3,5% en 2020 au Gabon. © Virginie de Reynal

La branche des boissons gazeuses et alcoolisées a enregistré, selon la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance, des contreperformances en 2020. Telle est la résultante de la fermeture d’un certain nombre d’activités non-essentielles (restaurants, hôtels, boites de nuit, etc.) et de l’interdiction des manifestations et d’évènements de plus de 30 personnes, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

Dans ce contexte, la production totale des boissons gazeuses et alcoolisées a reculé de 3,5% pour se situer à 2,7 millions d’hectolitres. Par voie de conséquence, le chiffre d’affaires a fléchi de 8,3% à 146 milliards de francs CFA contre 147,8 milliards de francs CFA l’année dernière.

En matière d’emploi, précise la Note de conjoncture, les effectifs ont baissé de 5,3% à 1011 agents à fin 2020, pour une masse salariale en progression de 18,3%, du fait du paiement de primes et autres bonifications de fin d’année.

En ce qui concerne l’eau minérale, cette branche a enregistré des résultats positifs à fin décembre 2020. La production totale d’eau minérale a, en effet, augmenté de 2,3% à 1,1 million d’hectolitres, soutenue par la fermeté de la demande et le dynamisme des gammes proposées par Société des brasserie du Gabon (Sobraga) dont Akewa, Aningo …

Dans ce contexte, les ventes ont généré un chiffre d’affaires de 21,3 milliards de francs CFA, en hausse de 1,1% par rapport à 2019. Par contre, la masse salariale et les effectifs ont fléchi, respectivement de 5,3% et 12,4%.