Face aux rumeurs annonçant sa mort, la présidente de la Cour constitutionnelle a apporté un démenti sur les antennes de la télévision nationale. Depuis la « Tour de pise », Marie-Madeleine Mborantsuo, l’air plutôt agacée, a traité ses détracteurs d’envieux et, sans l’affirmer clairement, a laissé entendre qu’elle se porte très bien avant de leur souhaiter ironiquement longue vie.

La présidente de la Cour constitutionnelle, le 30 juillet 2021 sur l’écran de Gabon 1re. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Tantôt dite malade, tantôt donnée pour morte sur les réseaux sociaux, la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon a décidé de donner de la voix. Sur les antennes de Gabon 1re, le 30 juillet, elle a d’emblée ironisé, «il s’agit peut-être d’une autre Marie-Madeleine Mborantsuo». Âgée de 66 ans et présidente de la Cour constitutionnelle depuis 30 ans déjà, celle qui répond aux attaques qui, dit-elle, perdurent depuis deux mois, assure qu’elle était en mission et qu’elle est rentrée au Gabon il y a environ 2 semaines. Depuis lors, a-t-elle laissé entendre, «mes collègues et moi nous passons toutes les journées dans la salle d’audience».

En clair, alors qu’on la disait au Canada, très malade puis morte, Marie-Madeleine Mborantsuo affirme qu’elle se porte bien et qu’elle travaille pour l’intérêt de la Nation gabonaise. «C’est Dieu qui donne la vie. C’est Dieu qui retira la vie que lui m’a donnée», a-t-elle soutenu. «Quant à eux, certainement ils vivront éternellement sur cette terre. En tout cas, je le leur souhaite», a-t-elle lâché à l’endroit de ses détracteurs. «Je leur souhaite une très longue vie pour continuer peut-être à nuire volontairement à ceux-là qu’ils envient», s’est-elle emportée dissimulant tant bien que mal son amertume.

Si au Gabon, nombreux sont ceux lui en veulent parce que, disent-ils, ses décisions penchent toujours du côté du pouvoir, Marie-Madeleine Mborantsuo croit savoir que ses détracteurs soit l’envient, soit font preuve de méchanceté gratuite à son égard. Estimant faire correctement son travail, elle invite ceux qui ont besoin de la rencontrer, et particulièrement ses détracteurs, à se présenter à son cabinet. «Je les recevrai volontiers», a-t-elle déclaré. «Mais dites-leur que madame Marie-Madeleine Mborantsuo, grâce au Dieu qu’elle prie tous les jours, est vivante et fait le travail que la République lui a confié d’ailleurs, comme d’habitude», a-t-elle conclu avant de tourner le dos à la caméra.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Jean .jacques dit :

    Vraiment les criminels qui se disent opposant au Gabon pensent vous allez vivre 150ans? Vous passer votre temps a souhaiter la mort aux autres vous gagner quio avec cette haine?

  2. Giap EFFAYONG dit :

    Jean jacques,
    Les criminels c’est dans ton camp qu’ils se trouvent et qui tuent les gabonais depuis plus d’un demi-siècle que vous exercez le pouvoir.Cette vieille fente de marie m.Mborantsuo finira bien par mourir un jour.Et ce jour-là rira bien qui rira le dernier.

  3. Belossi dit :

    Personne ne souhaite la mort a un semblable mais nos soit disant dirigeants ont fait en sorte que les populations ne souhaitent que leur malheur avec l’espoir du changement qui amènera peut-être a la tete notre pays des hommes et des femmes plus humains.

  4. Lavue dit :

    Certains d’entre nous utilisent mal ce média. Même si on aime pas un individu, une famille, un groupe ethnique, il faut se garder d’avancer certaines choses. On ne va pas aller jusqu’à souhaiter la mort aux compatriotes parce qu’on ne les aime pas. C’est faire preuve d’étroitesse d’esprit et de faiblesse culturelle. La haine n’a jamais rien résolu. Les problèmes que rencontre notre société, comme partout ailleurs, sont là pour être résolus avec intelligence. N’affichez pas trop vos faiblesses intellectuelles et morales ici, essayez d’avoir de la hauteur, d dépasser vos limites même si cela est dur pour une certaine catégorie d’individus (faible niveau de formation humaine). Ca sent de la haine chez notre ami Giap EFFAYONG, c’est négatif, c’est une faiblesse. On ne bâtit rien sur la haine de l’autre ou des autres. Et bien y pas que Mme MBORANTSOUO qui finira par mourir un jour, mais nous tous. Faut être très bête pour l’ignorer.

  5. Jean .jacques dit :

    Votre haine ne vous laissera pas vivre 100 ans une bande des criminels.vous avez le plaisir de souhaiter la mort aux autres.

  6. Giap EFFAYONG dit :

    Monsieur lavue,
    Votre ami Giap Effayong a la conviction que vous êtes loin d’être une lumière intellectuelle nonobstant votre haut niveau de formation dans je ne sais quel domaine. Ce dont je m’en moque d’ailleurs.Après avoir lu votre prose,j’incline à penser que vous n’êtes en réalité qu’un donneur de leçons.Si vous me connaissiez un peu vous sauriez que je ne suis pas du genre à transiger avec mes principes.Bien au contraire,je taille dans le vif.Je n’ai aucune sympathie pour les tenants du pouvoir au Gabon et ça ne me gêne nullement de leur souhaiter la mort au lance flammes ou à leur loger une balle dans la tête.Si j’avais l’opportunité de le faire,je le ferais sans état d’âme.Quant à vos remarques,gardez-les pour vous.

  7. Lavue dit :

    Mon cher Giap EFFAYONG ,
    ça confirme tout ce que je pense de vous. Votre attitude sur ce média et celle de petites gens, qui s’enfoncent facilement dans la haine. La haine ne résout rien, elle vous détruit avant tout. Sans vouloir défendre le régime, je voudrais savoir depuis que vous nourrissez cette haine envers les tenants du pouvoir qu’est ce que ça vous a apporté. Y a des gens mieux placés que vous qui ont combattu ce pouvoir et qui l’ont réintégré. Avoir de la hauteur s’apprend. On ne construit pas un pays avec ce sentiment négatif. Faut pouvoir sortir de ce « ghetto » mental et s’élever. C’est difficile pour cette personne, mais je vous le souhaite. Attention d’être un jour une victime de la haine car la haine n’appelle que la haine.

  8. barbe dit :

    Si on compte le nombre de personne que MBORANTSUO a tué au gabon depuis 30 ans de règne à la cour constitutionnelle. Qu’est ce que ça peut bien vous faire, elle doit mourir, l’enfer l’attend à bras ouvert. Aujourd’hui le Gabon est déjà tombé dans un ravin qu’il faut absolument des grues pour l’enlever delà à cause d’elle, elle a tué toutes les institutions, les administrations, les jeunes, les corps habillés etc…, le Gabon qui devient le premier Pays au monde en nullité en tout et pour tout.

  9. Lavue dit :

    Encore une fois de plus, sans vouloir défendre cette dame qui appartient à un système décrié par tous depuis l’avènement d’ALI, faut pas oublier que la cour constitutionnelle est composée de 9 juges, dont un par province du Gabon. Il suffit que la moitié vote contraire à Madame MBORANTSOUO pour faire changer les choses, Hélas ces femmes et hommes issus du PDG ne l’entendent jamais de cette manière. Que font ces autres messieurs et dames de la cour. S’ils se laissent acheter par MBORANTSOUO, ils sont également responsables autant que cette dame de la situation qui prévaut suite à leur décision commune.
    Le problème du Gabon c’est la pauvreté d’esprit de beaucoup d’entre nous, notamment les élites. Hormis ce qu’on appelle la politique, beaucoup ne savent rien faire d’autres. On attend tous les retombées de la rente pétrolière qui est confisquée par les pouvoirs publics. Y a pas d’hommes et de femmes d’affaires. Cette dépendance économique vis à vis du pouvoir est la résultante de tous ces comportements décriés

    Regardez ce que font les élus du PDG, ils votent comme des moutons tout projet de loi proposer par le Gouvernement. Cette dame n’est pas propre c’est certain, mais ne soyez pas limités à ne voir qu’elle, c’est tout un système avec des compatriotes facilement corruptibles. C’est pourquoi le système perdure. Vous verrez à l’approche de 2023 les gros poissons qui seront pêchés par le système et vous me donnerez raison. Les responsabilités sont aussi du côté de nos élites.

    • OPY7 dit :

      Mon cher Lavue

      Tu as presque tout résumé, moi je dirais simple que c’est tout le système qu’il faut décimer, tous idolâtries du clan Bongo et le PDG ils ne font rien pour la population, il ont pillés toutes les sociétés qui donnaient du pain à plusieurs millier de gabonais au profit de leurs poches, on constate un hécatombe de pauvreté qui ne dit pas son nom et mendicité grandissante dans ce pays plein de richesse. Triste….Peuple trop passif et voila le résultat.

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