Gabon : Libreville célèbre Théodore Zué Nguema
Un match de gala opposé les coéquipiers de Théodore Zué Nguema à l’époque d’Azingo national à la jeune génération, le 27 mai, au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement. Un bel hommage à cet illustre international gabonais décédé le 5 mai dernier.
Décédé le 5 mai dernier des suites d’une courte maladie à 48 ans, l’ancien international gabonais a reçu, le 12 mai dernier, les honneurs dus à son rang. Excellent footballeur, «pied gauche magique», «Théo National», comme l’appelaient affectueusement ses coéquipiers, a encore été magnifié le 27 mai à Libreville à travers un match de gala au stade de Nzeng-Ayong.
Cette célébration est une belle façon de rappeler qu’à Mongomo, notamment dans son village Dimbala où il a initié plusieurs projets, les pensionnaires appellent à l’aide afin que ces belles initiatives ne meurent pas. Vice-président de Estrella de futuro, structure créée par Théodore Zue Nguema et spécialisée dans le sport-étude pour filles et garçons, Luis Alfredo Assumu Ndong Avomo souhaite ardemment une reprise en main de ce projet. «On voulait former ces enfants pour en faire des champions, les amener à vivre leur passion et leur permettre d’aller réaliser leur rêve».
«On logeait les joueurs qui venaient de partout. Ils n’étaient pas seulement de Mongomo ou Guinéens. Ils venaient du Gabon, Cameroun, RCA et Congo», a fait savoir le manager général de l’équipe, Venant Bikoro, qui souligne que les pensionnaires de cette structure, dont l’équipe masculine est récemment montée en première division, étaient logés dans les installations mises en place par l’international gabonais, à Dimbala, dans son village.
«Théo n’est plus là. Mais le projet ne s’arrête pas. Le rêve doit continuer parce nous cherchons les contacts, les partenaires que ce soit en Guinée Équatoriale ou à l’étranger», a déclaré le Vice-président de Estrella de futuro. «On a besoin des finances. Nous sommes aujourd’hui en première division et les besoins ne seront plus les mêmes qu’en deuxième division. On a besoin du matériel. Il faut s’habiller, s’entrainer. On a un grand terrain et il faut l’exploiter» a-t-il fait savoir, souhaitant l’implication des autorités gabonaises dans la prise en main de ces projets.
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