Le gouvernement de Rose Christiane Ossoucka entend initier une opération de fermeture de plusieurs entités publiques dans le but de rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État. Une première liste de ces structures sera produite d’ici fin septembre 2021.

Dans le but de rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État, le gouvernement procédera à la fermeture de plusieurs entités publiques. (Illustration) © D.R.

 

Pour améliorer la gouvernance et la transparence afin de renforcer la mobilisation des recettes intérieures et l’efficacité des dépenses, le Gabon a opté pour la fermeture des entités publiques non essentielles. Ces structures sont variées et interviennent dans les domaines comme la protection sociale, les transports, la communication, etc.

En effet, selon rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur le Gabon, relatif à la demande d’accord prolongé de trois ans au titre de la facilité élargie de crédit, un groupe de travail devrait produire d’ici fin septembre 2021 une première liste d’entités publiques à fermer. Un « remède» qui ne manquerait certainement pas de faire mal aux familles des employés de ces structures, dont les identités seront rendues publiques dans moins de quarante jours.

Sale temps pour des entités non performantes

Selon les autorités, ces mesures visent à réduire les coûts et accroître les recettes. « La rationalisation des entités publiques contribuera également à améliorer la prestation de services et à réduire les transferts à moyen terme. Elles aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir une masse salariale globalement constante en valeur nominale en dessous de 700 milliards de FCFA à moyen terme, conformément aux prévisions du Plan d’accélération de la transformation 2021–23 », indique le rapport.

Même pour les entités publiques qui seront maintenues, les autorités prévoient également des mesures visant à améliorer leur gouvernance. Il s’agira, entre autres, de mise à jour du cadre juridique régissant les relations entre l’État et les entreprises publiques ; exiger des entreprises publiques la publication des rapports annuels conformes aux meilleures pratiques en vigueur.

D’autres mesures transversales pour renforcer le contrôle et la gouvernance des entités publiques permettront d’inclure une annexe complète sur le secteur public dans la documentation de la loi de finances 2022 ; d’étendre la couverture des rapports budgétaires pour y inclure toutes les entités publiques, conformément aux dispositions des directives de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. L'observateur dit :

    Voilà où nous emmenent nos dirigeants après avoir dilapidé près de 7 mille milliards de dette. Comme d’habitude c’est le peuple qui empathi

  2. Raponda Walker dit :

    Vous parlez de réduire la masse salarialz, commencez par réduire celui de ceux qui squattent actuellement la présidence et vous verrez les économies que l’Eyat fera…

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