Pour plus d’impact, alors qu’elles sont régulièrement aux prises avec les autorités, les principales organisations syndicales du secteur des transports terrestres ont décidé de créer la Fesysttag dont les activités ont officiellement été lancées la semaine dernière à Libreville. Sans surprise, Jean-Robert Menier, chef de file du Syltteg, en est le président. 

Des membres de la Fesysttag, dont le président (costume 3 pièces au 1er plan). © D.R.

 

La Fédération des syndicats du secteur des transports terrestres et auxiliaires du Gabon (Fesysttag) vient de voir le jour. Le lancement officiel de ses activités a été effectué, samedi 28 janvier, à Libreville. Sans surprise, c’est Jean-Robert Menier, chef de file du Syltteg, qui a été choisi par ses pairs pour la présider.

Et le tout premier président de la Fesysttag a déjà des idées claires pour la suite. Plusieurs combats sont à mener sur le terrain pour permettre aux transporteurs terrestres de vivre convenablement de leur métier. Jean-Robert Menier et son bureau entendent notamment s’attaquer à «la question de la hausse exponentielle des charges afférentes à l’exercice de la profession de conducteur de taxi»

Parmi les combats qu’ils auront à mener à compter du mois de février 2023, les membres de la Fesysttag évoquent également la question de l’obsolescence de leur parc automobile. Mais pour ça, ils savent désormais compter sur un nouveau partenaire, et non des moindres : la société Finatra. La filiale du Groupe BGFIBank entend, dans le cadre de ce partenariat, mettre à la disposition des transporteurs un mécanisme d’accompagnement financier censé leur permettre de régler ce problème qui apparaît comme la principale préoccupation des transporteurs urbains. «Nous leur apportons du matériel flambant neuf à rembourser sur trois ans. Après quoi, le véhicule reviendra à son conducteur», a expliqué le représentant de Finatra à nos confrères du quotidien l’Union. 

 

 
GR
 

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