«Medouneu coupé du reste du Gabon», «Pas de route pas de vote à Medouneu», «la population medounoise demande la route»… se disant lassées des promesses du gouvernement, les populations du département du Haut-Komo, dans la province du Woleu-Ntem, ont organisé mardi 4 avril une marche pacifique visant à interpeller les autorités sur l’état de la route dans leur localité trop longtemps abandonnée.

Des manifestants dans la rue, le 4 avril 2023, à Medouneu. © D.R.

 

Les habitants de la ville de Medouneu dans le département du Haut-Komo, dans la province du Woleu-Ntem, sont en colère. Ils ne supportent plus que leur ville soit laissée pour compte. Ils ont organisé une marche, le 4 avril 2023, pour réclamer la construction d’une véritable route praticable en toutes saisons. 

Pancartes et drapeau du pays à la main, ils ont décidé de prendre la rue pour exiger du gouvernement la construction d’une véritable route menant à Medouneu. «Medouneu coupé du reste du Gabon», «Pas de route pas de vote à Medouneu», «la population medounoise demande la route», tels étaient le message de la population de Medouneu adressé au gouvernement afin que des solutions soient trouvées. 

Une vue de la route de Medouneu. © D.R.

Ces habitants se disent abandonnés par le gouvernement. Car, depuis plusieurs années les axes routiers menant à leur localité sont impraticables, parsemés de bourbiers. «L’état de la route de Medouneu reste pénible, à en croire que l’émergence ne concerne que le Grand Libreville et non les provinces et les chefs-lieux», disent certains. Plusieurs images de l’état défectueux de la route de Medouneu sont diffusées sur les réseaux sociaux. 

Cette contestation des habitants de la ville de Medouneu intervient dans un contexte où le Gabon est à quelques mois des échéances électorales de 2023, notamment la présidentielle, législative et municipale. Les différents candidats iront solliciter les populations pour les voies aux différents scrutins. Il serait bien que ces revendications des populations trouvent un écho favorable auprès du pouvoir, pour des élections apaisées. 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Yvon dit :

    Le secrétaire générale du PDG, Steeve Nzégho Diéko, affirmait que le Gabon avait l’un des meilleurs réseaux routier en Afrique. C’est à croire qu’il n’est jamais allé ni en Guinée Équatoriale ni au Sénégal ni au Rwanda. Pendant que lui et ses amis vivent dans l’opulence et dorment dans des draps douillets, les déraillements continuent, la route de Medouneu et plusieurs autres sont boueuses isolant les populations de ces régions. Les dirigeants du PDG et leur gouvernement font preuve d’incompétence pour le bien-être des Gabonais. Ces gens sont pouvoir pour conserver leurs intérêts personnels et ceux de leurs amis. Les élections présidentielles arrivent. Que toutes celles et tous ceux qui ont les YEUX OUVERTS votent pour un nouveau Gouvernement d’alternance.

  2. Prince dit :

    Bien sur se sont les mêmes qu’on n’à vu en masse danser avec leur bourreaux dans l’ogoué Lolo ce sont les mêmes qui n’ont ni routes ni écoles ni hôpitaux ni même à manger qui irons applaudir le Grand camarade. Triste l’homme Gabonais qu’esqu’on t’à fait boire ?

  3. Akona Mba dit :

    Qué peut-on attendre d un pays qui supporte depuis 1967 qu une famille de voleurs d’élections gouverne. Les Bongo n’ont rien à foutre car ils ne sont pas gabonais

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