Gabon : Les débits de boissons usent de subterfuges pour survivre
Les débits de boissons ont recours à des stratagèmes pour survivre en cette période de pandémie du Covid-19. Fermés depuis mars derniers, certains de ces commerces se sont mués en «restaurants», quand d’autres se risquent à exercer dans la clandestinité.
Face à l’intransigeance des autorités quant au respect des mesures barrières, les tenanciers de débits de boissons sont à l’agonie depuis plusieurs mois. Depuis l’avènement du confinement au Gabon à la mi-mars, les débits de boissons sont fermés. En dépit des mesures d’allègement mises en place en juin dernier, ces commerces sont demeurés clos.
A l’agonie, ces opérateurs non négligeables du tissu économique national usent de stratagèmes en tout genre pour survivre. Dans presque 100% des cas, en effet, ils n’ont reçu aucune aide malgré la promesse des pouvoirs publics. Ainsi, certains débits de boissons se sont-ils mués en «restaurants» de fortune, tout en gardant leur activité de base. Car, sous certaines conditions, les restaurants ont été autorisés à reprendre du service fin octobre.
D’autres débits de boissons, plus «courageux», se risquent à exercer dans la clandestinité avec les contraintes que cela comporte. Dans les deux cas, cependant, les tenanciers tournent parfois à perte, car ne fonctionnant pas toujours à plein régime. Toutefois, il y a un cas plus désolant avec les plus défaitistes qui, sans solution, se sont résolus à déposer le bilan dans l’indifférence des autorités avec comme conséquence la plus prononcée, le chômage.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.