L’encours des engagements envers le FMI, calculé sur la base des crédits actuels et futurs culminerait à 6 % du PIB, soit 15,6 % des exportations de biens et de services en 2021. Les obligations relatives aux réserves internationales imputées du Gabon culmineront à 408,4 % en 2021. Une situation qui, selon le rapport des services du Fonds monétaire international, expose le pays à un risque élevé.

Bien qu’elle présente des garanties satisfaisantes, la capacité du Gabon à rembourser le FMI, reste néanmoins exposée à des risques élevés. © D.R.

 

Le montant total de l’encours de crédit du Gabon consenti par le Fonds monétaire international (FMI), dont le décaissement lié à l’achat proposé au titre de l’accord élargi envisagé, s’élèvera à 354,9 % de la quote-part en 2021 et culminera à 367,4 % de la quote-part en 2022. L’encours des engagements envers le FMI, calculé sur la base des crédits actuels et futurs, culminerait à 6 % du PIB, soit 15,6 % des exportations de biens et de services en 2021. Les obligations relatives aux réserves internationales imputées du Gabon culmineront à 408,4 % en 2021.

Selon le rapport des services du Fonds monétaire international élaboré dans le cadre de l’accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), « la capacité du Gabon à rembourser le FMI devrait rester satisfaisante, mais elle est néanmoins exposée à des risques élevés ». Pour l’institution du Breton Woods, les risques accrus pour la viabilité de la dette, y compris les besoins bruts de financement plus élevés, les risques pour le profil de la dette et les susceptibilités aux chocs sur les prix des produits de base sont des facteurs de vulnérabilité pour la capacité de remboursement pour ce pays pétro-dépendant.

Toutefois, le FMI assure que le Gabon peut compter sur les réserves régionales de la Cemac qui sont plus vastes, bien que la baisse des prix du pétrole a frappé l’ensemble de la région exportatrice de pétrole. De même, en l’absence de chocs défavorables ou de dérapages, la consolidation budgétaire envisagée pourrait permettre de placer la dette sur une trajectoire résolument descendante.

 
GR
 

1 Commentaire

Poster un commentaire