Gabon : Le Moref s’implante en terre ogivinne

Porté sur les fonts baptismaux le 8 juillet dernier, dans la province du Moyen-Ogooué, le Mouvement des réformateurs (Moref) poursuit son expansion et s’implante dans l’Ogooué-Ivindo. Le 17 septembre 2022, son président-fondateur, Alexandre Désiré Tapoyo, a procédé à l’installation des membres du bureau provincial de ladite structure avec à sa tête le secrétaire provincial Landry Kriss Mandoumilele.

Le président-fondateur du Moref, Alexandre Désiré Tapoyo. © D.R.

Les membres du Bureau provincial du Moref et son président-fondateur, Alexandre Désiré Tapoyo. © D.R.

Deux mois après sa sortie officielle, le Mouvement politique centriste soutenant Ali Bongo Ondimba (Le Moref), plus que jamais déterminé à progresser et à s‘imposer sur l’ensemble du territoire, étend ses tentacules dans les différentes provinces du Gabon. Le 17 septembre dernier, la province de l’Ogooué-Ivindo a révélé les membres du Bureau provincial, de cette structure présidée Alexandre Désiré Tapoyo.

Accompagné d’une délégation restreinte du Bureau exécutif national, Alexandre Désiré Tapoyo a porté au pinacle de cette province, le secrétaire provincial du Moref, Landry Kriss Mandoumilele. «Les membres de cette nouvelle équipe sont donc désormais les ambassadeurs dynamiques et attitrés de notre formation politique naissante, ainsi que des soldats dévoués du chef de l’État dans la sixième province du Gabon», a indiqué le président du Moref.

Dans la communion, la fraternité et le patriotisme, ces premières retrouvailles avec la population ogivinne ont donné l’occasion au président du Moref d’évoquer le rôle moteur de la jeunesse gabonaise pour l’essor définitif tant souhaité du Gabon. «La génération qui nous suit juste après, et avec laquelle nous cohabitons, en ce temps de transition générationnelle souvent heurtée, ne nous rassure pas encore quant au relèvement des défis qui s’imposent pour briser le mur de l’avenir. Au regard de cette impasse, il ne reste donc que la génération des moins de 18 ans pour accomplir les grands challenges que fait redouter le chemin ardu du développement de notre pays. Il s’ensuit de ce constat, par l’arme de l’éducation et par l’action des enseignants et autres encadreurs, qu’il faille réussir à susciter en chacun des jeunes concernés l’indispensable volonté d’être un acteur obligé de la construction du Gabon », a relevé Alexandre Désiré Tapoyo, affirmant que l’espérance ne déçoit jamais pour celui qui met sa vie entre les mains de Dieu.

Cette circonstance marque aussi un pas de plus dans les liens étroits tissés entre la population ogivinne et le président de la République, à travers ses soldats. «Je voudrais tout d’abord vous rassurer en précisant que le Mouvement des réformateurs, que j’ai la grâce de présider, est né pour soutenir, défendre mieux et de manière singulière le président de la République, chef de l’État. Comme j’aime à répéter que si Ali Bongo Ondimba incarne une vision, je réaffirme encore que moi, j’ai l’intime conviction d’incarner l’engagement pour la matérialisation de cette vision. C’est mon combat, ma conviction», a déclaré le président du Moref.

Cette nouvelle formation politique, qui veut dépasser les clivages de postures, des oppositions factices, des schémas d’hier, se dit ouvertement soutien du président Ali Bongo.