L’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) a appelé, le 25 mars, les plus hautes autorités du pays à procéder dans l’urgence au règlement intégral des intérêts, suite aux condamnations de l’État pour l’indemnité des services rendus et l’indemnité spéciale des services rendus.

Une retraitée de l’Etat récupérant son titre de paiement de la dette contentieuse résultant des condamnations pécuniaires, le 19 juillet 2021. © Gabonreview

 

Lancée le 19 juillet 2021, l’opération de règlement de la dette contentieuse résultant des condamnations pécuniaires dues aux retraités de l’État, pour près de 2000 plaignants ayant obtenu gain de cause, est toujours dans l’impasse. Il s’agit du paiement des intérêts, suite aux condamnations de l’État pour l’indemnité des services rendus et l’indemnité spéciale des services rendus.

Pour l’Anareg qui entend pleinement jouer son rôle de force de proposition, ces « paiements permettraient sans précipitation, de bien analyser les propositions du groupe Finactu et prendre les décisions qui conviennent à toutes les parties.» Toutefois, son bureau directeur dénonce les manipulations opérées par certains fonctionnaires de l’administration.

«L’Anareg constate pour le regretter qu’au moment de procéder à ces paiements qui leur sont dus depuis plusieurs années, à la suite des résultats du travail de son bureau exécutif, certains noms sont malicieusement introduits dans les fichiers au motif de leur statut de parlementaire ou équivalent, en excluant les membres de l’Anareg dont les noms figuraient pourtant dans le fichier initial. Ce sont là, des pratiques honteuses et d’une époque révolue», a déclaré le responsable de la communication de l’Anareg, Mathurin Mengue Bibang.

Ce dernier précise que les membres de l’Anareg connaissent la situation générale du pays. «Ils comprennent le souci des pouvoirs publics de vouloir rehausser le niveau de vie des retraités, voire le pouvoir d’achat des plus modestes ».

Les membres de l’Anareg revendiquent, entre autres, l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération, la suppression du prélèvement de la cotisation sur l’assurance maladie, le paiement régulier et à date échu des pensions vieillesses, précisément par la CNSS, y compris les grabataires et les retraités vivant à l’étranger, le paiement des nouvelles pensions par la CNSS, avec rappels n’excédant pas deux ans et la participation de l’Anareg aux différents conseils d’administration des organismes de gestion de la prévoyance sociale. «Ces revendications concernent aussi bien les retraités actuels que futurs, pour lesquels l’Anareg travaille également», a précisé Mathurin Mengue Bibang.

 

 
GR
 

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