L’ONG Actions de solidarité internationale (ASI) bénéficiera au Gabon du soutien financier de l’Agence française de développement (AFD) dans le but de permettre aux femmes et aux jeunes filles en situation de prostitution de rue dans le pays d’être prises en charge, avec l’ambition de les extraire de ce milieu, «en leur proposant un autre parcours de vie».

Photo d’illustration. © D.R.

 

Le 18 avril dernier, le comité ONG de l’AFD a décidé d’octroyer plus de 32 millions d’euros de subventions à une vingtaine de nouveaux projets portés par les organisations de la société civile. Ce lundi 24 avril, Marie Sennequier, directrice de l’Agence au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, a précisé dans un tweet qu’une ONG œuvrant au Gabon figure parmi les bénéficiaires. Il s’agit d’Actions de solidarité internationale (ASI).

«Le projet vise à apporter un appui global et pérenne aux filles et femmes en situation de prostitution de rue. Il s’agit de leur proposer un accompagnement individualisé tout au long de leur prise en charge, allant de la prévention dans la rue à leur insertion professionnelle», explique l’AFD.

Pour l’Agence qui classe les activités de l’ASI parmi les «projets de terrain» à soutenir financièrement en Afrique et hors du continent, l’objectif est d’accompagner ces femmes «dans toutes les dimensions de leur situation aux plans familial, professionnel, psychologique, social et médical pour leur permettre de quitter progressivement la rue et la prostitution de survie, en leur proposant un autre parcours de vie».

Le même projet interviendra également au Congo.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Alors que notre propre gouvernement traite ces personnes ainsi que nos prisonniers comme des animaux. Les Français qui nous pillent sont les mêmes qui viennent nous apprendre l’humanité.

  2. TataYo dit :

    MAIS OÙ SONT LES « PSYCHOLOGUES DE RUE ? »

  3. TataYo dit :

    IL N’Y A PAS DE « PROSTITUÉES DE RUE » au Gabon !
    Il n’y a que des filles qui cherchent à subvenir à leurs besoins immédiats, en espérant accessoirement trouver un mari…
    Et elles sont trop souvent obligées de fumer du crack pour oublier leur misère !

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