Un nouveau regroupement de 12 partis politiques de l’opposition dénommé Ligue panafricaine et patriotique de défense de la souveraineté (Lippades) vient d’être porté sur les fonts baptismaux. Le président de l’Union nationale des forgerons (Unaf), Thierry d’Argendieu Kombila, en est le président.

Le président de l’Union nationale des forgerons, Thierry d’Argendieu Kombila présentant le récépissé de déclaration de la Lippades, à l’assemblée. © Gabonreview

 

Quelques membres du bureau de la Lippades. © Gabonreview

Les pions politiques sont en train de bouger dans le pays, neuf mois avant l’élection présidentielle de 2023, les locales et les législatives. Un regroupement de 12 partis de l’opposition, dénommé la Ligue panafricaine et patriotique de défense de la souveraineté (Lippades) vient de voir le jour avec pour objectif de : maintenir les valeurs de justice sociale, de solidarité nationale, d’intégrité et de crédibilité des processus électoraux, mais également de lutte pour la consolidation et le respect de l’État de droit.

La présentation officielle de cette structure, qui se présente comme un cadre de concertation, un laboratoire d’idées visant à impulser le changement à la tête du pouvoir, a été faite le 18 décembre dans la commune d’Akanda. Il s’agit des partis ci-après : le Bloc des partis unis (BPU), le Forum pour la République gabonaise (FRG), le Parti national écologique (Gabon vert), l’Union démocratique et sociale (UDS), l’Union nationale des forgerons (Unaf), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (URDP), les Forces patriotiques unies (FPU), le Mouvement de redressement national (Morena), le Rassemblement des démocrates progressistes du Gabon (RDPG), l’Union et solidarité (US), l’Union pour la solidarité et le développement (USD) et l’Énergie du peuple indépendant (EPI).

Selon ses membres fondateurs, la Lippades entend promouvoir et donner un souffle nouveau à la culture et à la pratique démocratique, structurer et former l’opinion nationale à l’engagement et à la participation politique et à l’éveil au libre exercice des libertés publiques et politiques. «C’est une association de compétence, nous ne sommes pas une génération spontanée. Nous avons fait notre parcours, nous avons conduit les aînés, nous les avons entendus, nous avons été à leur école. D’ici le 25 décembre, si rien n’est fait, nous dirons trop, c’est trop. Il faut qu’une autre génération prenne le relais dans l’opposition», a déclaré le président de la Lippades, Thierry d’Argendieu Kombila.

Lançant un appel aux patriotes et républicains, à venir travailler avec eux au sein de la Lippades pour trouver ensemble des stratégies qui sortiront le Gabon des difficultés dans lesquels il se trouve depuis de longues années, le porte-parole de cette plateforme politique, Heinz Essongue, par ailleurs, président du Bloc des partis unis (BPU), affirme que la Lippades entend donner de sa voix sur la scène politique nationale et internationale, en initiant une rupture avec les anciennes pratiques d’autres fois, et faire la politique autrement. «Si nous avons regroupé nos forces et nos génies pour les mettre au service de la lutte pour la démocratie et le changement, nous y sommes suffisamment préparés afin de faire face à tous ces défis auxquels notre pays est confronté. Défis auxquels, toutes les forces vives ont intérêt à se mettre pour les relever, car il y va de l’avenir de notre pays», a-t-il déclaré.

© Gabonreview

L’obtention du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE), le renouvellement du bureau du Conseil national de la démocratie (CND) et la révision de la liste électorale constituent la première bataille de la Lippades.

Pour le président de la conférence des présidents de la Lippades, Jean de dieu Moukagni Iwangou, ce regroupement veut intégrer des hommes intègres et cohérents qui s’appuient sur des forces politiques sérieuses, pragmatiques et méthodiques. «C’est une plateforme de base à partie de laquelle nous pouvons mener nos combats de manière sincère parce que nous ne sommes inféodés à personne et c’est dans ce cadre-là que se mesure le degré de conviction des uns et des autres. Nous restons libres de nos idées et de nos idéaux».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SIMA ATOUNG dit :

    Oui, je vais écrire ✍🏿 moi aussi.

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