Gabon I Agriculture : Nkoghe Bekale propose un fonds d’appui aux jeunes
Julien Nkoghe Bekale a apporté sa contribution aux concertations nationales sur les systèmes alimentaires, le 6 juillet à Libreville. A cette occasion, l’ancien Premier ministre et ministre de l’Agriculture a fait un plaidoyer pour la mise en place d’un fonds d’appui à l’agriculture pour soutenir les jeunes, car «l’agriculture coûte chère».
Invité à la session inaugurale des concertations nationales sur les systèmes alimentaires, le 6 juillet à Libreville, Julien Nkoghe Bekale a évoqué, lors de son intervention l’appui de l’Etat aux jeunes du secteur agricole. «On doit subventionner l’agriculture. Il faut mettre un fonds d’appui à l’agriculture pour soutenir les petits acteurs», a déclaré l’ancien Premier ministre et ministre de l’Agriculture.
Dans son discours lors de la session inaugurale des concertations nationales sur les systèmes alimentaires, la cheffe du gouvernement a invité les jeunes à s’intéresser au métier de la terre. «L’agriculture est l’affaire de tous», a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda. Et Julien Nkoghe Bekale de rétorquer que l’agriculture coûte chère et la rentabilité n’est pas immédiate. «Il faut soutenir les jeunes», a-t-il demandé.
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre a mis en lumière le déséquilibre fondamental entre l’agriculture occidentale et celle des pays du Sud. «Nous parlons de système alimentaire. En réalité, deux systèmes alimentaires coexistent : le système alimentaire occidental et celui des pays du Sud. Le système alimentaire occidental est subventionné, il est tenu à bout de souffle par les États. Celui-ci est standardisé : l’on produit, échange et commercialise les matières premières et produits standardisés. Au Sud, on refuse les subventions au système alimentaire», a-t-il insisté.
Pour Julien Nkoghe Bekale, la solution est donc de desserrer l’étau sur le système alimentaire des pays du Sud, pour permettre aux gouvernements de les subventionner. Et ce dernier de regretter que «depuis la déclaration de Maputo pour consacrer 10% des budgets nationaux à l’agriculture, nos partenaires techniques ne nous soutiennent pas assez».
2 Commentaires
Il n’y a qu’au Gabon où année après année on parle la même chose sans prendre action. Heureusement la honte n’est pas gabonaise.
Parler d’agriculture sans mettre en place une banque de financement agricole, sans fonds d’accompagnement au démarrage, sans marché agricole structuré, etc., équivaut à parler d’astronomie sans astronautes ni espaces dédiés et hautement technologiques d’astronomie.
On le sait, les moyens au Gabon manquent et ne manqueront jamais aux activités politiques du PDG et sa présidence, républicaine pourtant.
Cher jean le Canada est ton pays? Vient au Gabon qui doit changer le pays? Qui a construit le Canada? Les Africains fuient leurs pays et réclament des conditions descautres qui ont l’amour pays.