L’économie bleue fait l’objet d’un séminaire dédié aux cadres du ministère des Affaires étrangères, ce 20 mai, à Libreville. Organisé par la Direction générale du Droit de la mer de ce département ministériel, en collaboration avec le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), ces assises sont placées sous le thème : «Économie bleue diversification et croissance au Gabon : réalités et perspectives».

Les officiels et les participants à l’ouverture du séminaire consacré à l’«Économie bleue diversification et croissance au Gabon : réalités et perspectives». © Gabonreview

 

Après la formation sur «les frontières maritimes» pour la première étape, le deuxième séminaire destiné aux agents de la Direction générale du droit de la mer (DGDM) aux Affaires étrangères est axé sur l’«Économie bleue, diversification et croissance au Gabon : réalités et perspectives». Elle a été lancé ce 20 mai par le Secrétaire général dudit ministère, Ginette Arondo-Edzang. Organisé par la DGDM, en partenariat avec le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep), ce rendez-vous est l’opportunité de cerner la démarche prospective des autorités gabonaises en ce qui concerne cette économie bleue. Ce, d’autant plus que «la mise en valeur, l’exploitation et la préservation des potentialités du domaine maritime doivent obéir à une démarche réaliste et consensuelle».  

Instantanés du séminaire. © Gabonreview

Ouvrant les travaux, Ginette Arondo-Edzang a indiqué que «l’économie bleue, levier d’action en faveur du développement durable, de la croissance économique et de l’inclusion sociale, est comprise comme une économie qui entraine une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant, de manière significative, les risques environnementaux et la pénurie des ressources». La formation s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) qui définit le développement économique bleu comme «un objectif prioritaire pour la réalisation d’une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable…».

Représentant le directeur du Cergep, Serge Bignoumba estime que la thématique abordée est d’une «incontestable pertinence qui invite à questionner la relation du Gabon avec son espace marin». Car, a-t-il ajouté, l’économie maritime ne contribue que faiblement au Produit intérieur brut (PIB) du pays.

Les participants vont donc rechercher des voies et moyens pour que le Gabon parvienne à une utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, de l’amélioration des revenus des emplois, de la santé des écosystèmes. La prochaine étape de ce séminaire portera sur la problématique de l’immigration clandestine maritime et les activités illicites dans les eaux gabonaises tandis que la dernière sera dédiée aux aménagements littoraux du Gabon. Le séminaire 21 mai 2021.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Palmito dit :

    À ne pas confondre avec l’économie bleue promue par
    Hunter Pauli
    J’invite les lecteurs à découvrir cet autre économie
    Non moins intéressante et pertinente pour nos pays

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