Gabon : «Dynamique unitaire de l’opposition», le RPM y croit fortement
Convaincu qu’il parviendra à faire rallier à l’idéal d’alternance au sommet de l’État le plus grand nombre des Gabonais, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), à travers son conseil exécutif, a encouragé son président Alexandre Barro Chambrier à prendre langue avec ses collègues de l’opposition pour une meilleure appréciation des actions à mener sur le terrain.
Les lignes politiques sont en train de bouger dans le pays. A quelques petits mois de la présidentielle de 2023, l’opposition va-t-elle trouver la bonne formule pour faire chuter la majorité présidentielle et parvenir à l’alternance au sommet de l’État ? Elle espère. C’est le sens de la mission confiée le 3 septembre par le conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité(RPM) à son président, Alexandre Barro Chambrier.
Il s’agira pour le président du RPM de prendre langue avec ses collègues de l’opposition pour une meilleure appréciation des actions à mener sur le terrain. Car, de toute évidence, selon le parti de l’opposition, «la diversion du parti au pouvoir laisse peu de chance à voir survenir dans l’immédiat tout changement, en rapport avec l’amélioration des conditions de vie du peuple gabonais ».
En effet, pour ces «patriotes» qui sont persuadés qu’une autre «politique est possible» et qu’il est possible de «gouverner le Gabon autrement et de rompre avec le système politique actuel», il est temps pour l’opposition patriotique et même au-delà, d’unir ses forces pour en finir avec la politique actuelle de régression des conquêtes démocratiques, de l’illusion de la transformation des structures économiques et de remise en cause des acquis sociaux.
«Au regard des challenges à venir, il sera difficile pour un seul parti de l’opposition de prétendre couvrir l’intégralité du territoire national. Nous, au niveau du RPM, nous pensons que s’il est question d’établir un rapport de force, il faudrait que tous les partis de l’opposition ensemble se tiennent la main pour gérer ces espaces de terrain», estime le troisième vice-président du RPM, Edgard Owono Ndong.
4 Commentaires
Si vous pensez seulement « élection présidentielle », vous n’y arriverez JAMAIS, même en étant SOLIDAIRES. Que l’expérience de 2016 puisse vous servir de leçon.
Ce qu’il faut viser en priorité, c’est de mettre FIN au régime corrompu et machiavélique des Bongo-PDG-Françafrique. NOTRE VÉRITABLE COMBAT EST LA. D’ABORD LIBÉRER LE GABON DU JOUG DES BONGO-PDG-FRANCAFRIQUE.
Allez aux élections ne vous rapportera ABSOLUMENT RIEN. Croyez-moi.
Bonjour doyen Serge MAKAYA,
Tu oublies de nous dire comment on va mettre fin à la Françafrique. Ca nous aiderait beaucoup, faut nous décrire quelques pistes de solution.
Je voudrais te rappeler que les Africains sont autant demandeurs de la Françafrique que les Français.
Tant que les personnalités du régime et même de l’opposition auront pour France comme deuxième patrie (ils ont tous des précieux biens là-bas, maisons, comptes en banques, sociétés, etc.) il sera difficile de stopper la Françafrique. Par contre on peut lui donner une forme moins mafieuse en changeant les interlocuteurs. En France depuis la mort de Mitterrand en 1995, il y a déjà eu 4 présidents. Au Gabon on est coincé à une seule famille et un régime qui remonte à 1967-1968. Un régime qui n’a pas évolué et qui n’a connu que la Françafrique comme méthode de coopération. Peut-tre qu’en faisant apparaître un nouveau régime au Gabon on pourrait avoir une meilleure Françafrique, plus consciente des intérêts des peuples dominés comme le Gabon.
Si tu comptes tuer la Françafrique, commence déjà par ne pas aller te faire soigner en France quand tu es malade. A ne pas envoyer tes enfants étudier en France, à ne pas s’exiler en France quand tu es pourchassé à la maison etc. C’est pas la Françafrique qui pose un réel problème, ce sont les pratiques mafieuses avec des dirigeants Africains qui ont été installés au pouvoir comme des valets de leurs « amis » Français.
Il faut que des gens arrivent au pouvoir sans grande interférence de la France, ils auront plus de marge de manœuvre que les OMAR ou ALI BONGO qui doivent tout à FOCCART et ses successeurs et non au peuple Gabonais. On pourra alors espérer un changement réel et un progrès, conclusion on doit se battre en interne et ne pas attendre que le Bon Dieu le fasse pour nous. C’est pourquoi il faut encourager et soutenir des forces qui militent pour l’alternance démocratique. Ca finira un jeu par y arriver, y a pas de raison que cela ce soit passé au SENEGAL ou encore au BENIN, pour ne citer que ces exemples francophones et pas au Gabon.
C’est l’espoir qui nourrit la lutte politique et non la démission.
Bonjour mon fils Lavue,
Distinguons la France de la françafrique qui est belle et bien une immense MAFIA. Même certains français de la Métropole ignorent cette Mafia. C’est NOTRE SOLIDARITÉ qui permettra la FIN de cette immense MAFIA.
Autre chose : comme je le fais souvent savoir, arrêtons avec cette FORME de gouvernance d’une seule personne aux commandes de notre pays. Car cette UNIQUE PERSONNE (même si c’est Chambrier) sera TOUJOURS manipulée par la nébuleuse françafrique. Par contre, à plusieurs aux commandes du pays (une équipe de 5 ou 9 personnes), la françafrique ne pourra PLUS JAMAIS nous manipuler, croyez-moi.
Bonne journée mon fils Lavue. Que Nzame te protège.
peut on arriver au pouvoir en afrique francophone sans le quitus de la France? quel est le bilan de notre coopération avec la france? n’est il pas temps de changer de paradigme? ce que nous demandons c’est que l’opposition ai le courage de rendre ce débat publique et que le peuple lui même choisisse s’il veut toujours être sous tutelle ou s’émanciper.. Ne pas aborder ce sujet de manière frontale veut tout simplement dire changer Paul pour pierre mais on bosse toujours pour le même maitre. Le reste c’est du folklore, au fait comment on peut critiquer Ali Bongo et soutenir Sassou Nguesso vraiment aucune cohérence