Soumis à des conditions de détention strictes, selon ses avocats qui, en plus de sa santé physique, craignaient aussi pour sa santé mentale, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo devrait bénéficier à la prison centrale de Libreville où il est incarcéré depuis décembre 2019 d’un contrôle psychologique journalier.

Brice Laccruche Alihanga (avant et pendant son incarcération) bénéficiera d’un suivi psychologique quotidien à la prison centrale de Libreville. © D.R.

 

Diffusée récemment sur les réseaux sociaux, la photo d’un Brice Laccruche Alihanga diminué, l’air hagard y est peut-être pour quelque chose. À moins que ce ne soit les nombreuses interpellations de ses avocats qui ont enfin été prises en compte. Quoi qu’il en soit, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo bénéficiera désormais (si ce n’est déjà effectif) de plus d’attention à la prison centrale de Libreville où il est incarcéré depuis décembre 2019.

À travers un message porté dont Gabonreview a pris connaissance, de la part du Commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, le Régisseur en chef, Jean de Dieu Ngoundou Boucka, a récemment demandé au directeur de la prison centrale de Libreville de «prendre des dispositions exceptionnelles» visant à assurer un «suivi régulier» du détenu Brice Laccruche Alihanga. L’ancien collaborateur du président de la République, qui souffrirait d’un cancer dont il ne serait que partiellement traité, bénéficiera ainsi du contrôle d’un psychologue de la Sécurité pénitentiaire. Le spécialiste, informe la correspondance, «devra dresser journalièrement une fiche de consultation».

À en croire ses avocats, qui demandent son évacuation hors du pays depuis plusieurs mois, Brice Laccruche Alihanga souffrirait des rudes conditions de détention auxquelles il est soumis depuis plus de trois ans. Ses conseils n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme sur sa santé mentale et physique.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Voilà la vrai visage des gens que vous voulez réélire en 2023.

    Comment peut-on traiter ainsi quelqu’un qui vous a rendu de nombreux services? Si le détournement des fonds ou l’usurpation d’identité en est la cause, il n’est pas le premier au Gabon. Pour le vol organisé de l’argent public et la famille BONGO ait partie des toutes premières au Gabon, faut jamais l’oublier. Dans ce clan tout le monde s’est fait un nom à travers l’argent public détourné ou volé. Personne n’a sérieusement fait des études ou encore n’est capable de gérer une société dans les règles de l’art pour devenir riche.

    Faut chercher la cause réelle de cet acharnement sur LAccruche ailleurs. Il en sait certainement trop sur le régime, et le seul moyen de le faire taire c’est la mort à petit feu. Voilà les humains que vous voulez encore voter en 2023. Des humains sans cœur, guidés uniquement par les biens d’ici bas. De petites gens qui gouvernent le pays !! Pitié

    J’espère que Laccruche comprendra désormais ce qu’est la vie s’il parvient à sortir de cet enfer connu de beaucoup d’anonymes, lui qui baignait dans l’arrogance et les biens matériels.

    Faut espérer qu’il se soit mis à la lecture de la Bible, perdus qu’ils sont tous dans leurs bêtises de la Franc-maçonnerie.

  2. Kalala Diop dit :

    Le problème est on dirait ailleurs.

  3. Ravel dit :

    Je sais juste qu’en une année il a fait ce que vous n’avez pas pu en presque 15 ans déjà vous et lui vous êtes tous des voleurs,quand quelqu’un essaie de faire du bien il finit toujours en prison ou il disparaît, la cruche en prison, Jean pingue je sais pas ce que l’avez fait, le temps va vous rattraper et ce sera notre génération qui développera ce pays

  4. Pauline Theydert dit :

    Ah les gabonais ! Vous méritez vraiment d’être traités ainsi…

  5. Van dit :

    Tout se paie sur terre. Vanité des Vanités tout est Vanité.

Poster un commentaire