Ce jeudi 6 avril, le président de la République devrait s’adresser au Parlement réuni en congrès au palais Léon Mba. Ce sera sa deuxième prise de parole devant les élus après celle de juin 2021.

Ali Bongo, le 25 juin 2021, devant le Parlement réuni en Congrès. © Facebook/PresidenceGabon

Un communiqué du directeur de cabinet de la présidente du Sénat Lucie Milebou Mboussou, lu au cours du JT de 20 heures de Gabon 1ère, lundi, informe les sénateurs de la convocation par le chef de l’État d’un congrès jeudi 6 avril prochain au palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale.

«Conformément à l’article 109 de la Constitution, le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba convoque une réunion du Parlement en congrès le jeudi 6 avril 2023 au Palais Léon Mba», indique formellement le communiqué du Sénat lu à la télévision.

Selon l’article 109 de la Constitution cité par le communiqué, «L’adoption de tout projet ou de toute proposition de révision de la Constitution par voie parlementaire exige la présence d’au moins deux tiers des membres des deux chambres réunies. La Présidence du congrès est assurée par le Président de l’Assemblée Nationale. Le bureau du congrès est celui de l’Assemblée Nationale.» On ne sait donc pas si en convoquant le congrès du Parlement, le président de la République y prendra la parole, le verbe convoquer ayant pour acception «appeler auprès de soi de manière impérative» ou «faire assembler par une autorité ; avertir d’une réunion par un ordre ou un avertissement informatif».

Dans le cas où il y prendra la parole, ce sera le deuxième du genre, un an et neuf mois seulement après le précédent. Cette nouvelle prise de parole d’Ali Bongo devant les parlementaires intervient 24 heures avant le démarrage des Assises nationales de lutte contre la vie chère, mais surtout quelques jours après que l’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté le projet de loi portant révision de la Constitution. Une révision intervenue quant à elle au terme de la concertation politique tenue en mars dernier.

À quatre mois de la prochaine présidentielle, Ali Bongo qui n’a toujours pas officialisé sa candidature, devrait remercier les parlementaires pour leur vote. D’autant qu’il considère comme une nouvelle avancée démocratique cette révision souhaitée aussi bien par la majorité que par le pouvoir.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Des parlementaires sans vertus, élu avec des scrutins minoritaires et qui veulent aux prochaines élections se faire élire par la minorité de la minorité. Les gabonais en grande majorité de croient pas aux élections organisés par ce voyous d’Ali Bongo et ses courtisans. On ment, on trompe, on trahit le peuple tout le temps. La dialogue pour des élections apaisés est devenu le dialogue pour légitimer une forfaiture visant à se faire élire par une poignée de gabonais.

  2. Malho dit :

    Démission démission démission boa.

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