Front social : Le «oui mais» de l’Aresga
Se disant ouverts au dialogue, les membres de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga), réunis le 19 novembre dernier au ministère de la Fonction publique, ont maintenu leur mot d’ordre de grève, en attendant de mieux cerner le sens et la portée de l’initiative du président de la République.
S’ils apprécient et saluent l’initiative du président de la République de réunir, le 17 novembre dernier, les partenaires sociaux dans l’optique de trouver des solutions aux crises qui secouent le pays depuis un bon moment, il n’en demeure pas moins que les adhérents de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) disent rester dubitatifs quant aux prescriptions et à la posologie envisagées.
Disant ne pas vouloir se laisser flouer par ce que certains qualifient «d’attention sommaire» de la part d’Ali Bongo, qui n’ignorerait rien des réalités du quotidien des Gabonais, les leaders des syndicats et associations membres de l’Aresga ont estimé nécessaire de solliciter l’avis de leurs base. «Étant entendu que nous ne sommes pas souverains, il fallait que nous venions vers la base leur expliquer ce dont il a été question afin de regarder ensemble vers l’avenir», a expliqué le porte-parole de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon.
Après s’être interrogés sur la démarche du président de la République et tenter de comprendre si cette dernière vise la remise en cause de toutes les négociations antérieures, la prise en compte de ce que le Premier ministre n’a pas pu faire ou tout simplement la continuité de ce qui a déjà été fait, ils se sont accordés pour le maintien de la grève dans tous les secteurs d’activité, en attendant une meilleure compréhension des intentions du président de la République. «À ce qui se dégage, les travailleurs disent oui au dialogue, mais nous voulons que le format soit présenté. Car l’Aresga ne saurait accepter que nous revenions à la case départ de tout ce qui a été déjà fait. Il va falloir que nous comprenions le sens et la profondeur du dialogue», a conclu le Joël Ondo Ella.
3 Commentaires
Les dossiers avaient été ficelés par Raymond Ndong Sima ,on veut avoir les valeurs du SMIG et du Point D’indice le reste n’est que de l’occupation de l’esprit qui caractérise le pouvoir pour faire traîner les choses en longueur et pendant ce temps les Gabonais vivent dans la précarité
C’est ce qu’on appel de l’amateurisme. Et quand on n’est amateur, on n’a l’impression qu’on avance alors que on fait du sur place. A quoi sert le principe de continuité du service public? souvenez-vous que lors d’un conseil des ministres à km/city, cette phrase avait été prononcée: « je préfere être un amateur de la politique que d’être un professionnel de la politique », tout est dis.
Ces syndicalistes sont des opposants ils veulent juste saboter le travail.