Trois jours après avoir subi la loi des forces de l’ordre, les fonctionnaires et retraités, civils et militaires, se sont retrouvés, le 26 mars dernier, au rond-point de la Démocratie pour marquer leur détermination à résister face aux intimidations du pouvoir.

Une vue de l’assemblée générale du 26 mars 2015. © Gabonreview

Une vue de l’assemblée générale du 26 mars 2015. © Gabonreview

 

Contraints par les forces de l’ordre de quitter le site de l’école publique Martine Oulabou, les agents publics et retraités civils et militaires, regroupés au sein de la «Dynamique unitaire», se sont retrouvés, le 26 mars dernier, au rond-point de la Démocratie pour signifier leur indignation face aux agissements des pouvoirs publics. En se réunissant, comme de coutume depuis plus d’un mois déjà, pour revendiquer la mise en place du nouveau système de rémunération, le nouveau mode de calcul de la pension retraite, ils ont voulu lancer, à l’endroit du gouvernement, un message de «résistance et de bravoure». Autrement dit, ils entendaient dire leur détermination à poursuivre leur combat jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. «Dans un soi-disant pays du droit, il est inadmissible qu’on empêche les syndicalistes de s’exprimer ou de revendiquer. Ils nous ont arraché Martine Oulabou le 23 mars dernier. Mais ce n’est que pour une courte durée car nous allons la récupérer», a assuré Jean Rémy Yama.

Le choix de gazer aux lacrymogènes ces pères et mères de famille au cours de la dernière marche pacifique organisée jusqu’à l’Assemblée nationale, dans le but d’adresser un message au président de la première chambre du Parlement, n’a vraiment pas été du goût des membres de la Dynamique unitaire. Il serait révélateur, selon eux, de la rupture du dialogue entre les deux parties. Selon les syndicalistes, l’heure est au rapport de forces. «En décidant de tirer du gaz lacrymogène sur nous, le 23 mars dernier, les autorités croyaient nous faire fléchir. Mieux, nous réduire au silence. Malheureusement, ils réveillaient en nous notre témérité. Nous continuerons nos assemblées générales et maintenons notre grève générale illimitée», a déclaré le coordonnateur du mouvement Dynamique unitaire, avant de promettre bloquer totalement le fonctionnement de l’administration sur l’ensemble du territoire.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Ondjandjagori dit :

    L’équipe d’Alain Bongo finira par perdre, c’est acté. Les forces de l’ordre n’y pourront rien.

  2. jean - jacques dit :

    M.yama il ne faut pas rêver que tu deviendra ministre comme Bitouga sous l’ere de OBO.

    • l'ombre qui marche dit :

      jean-jacques sais tu que la présidente du conseil départemental de bendjé à port-gentil qui est une pédégiste a été renversée par les autres membres du bureau et que les indépendants qui sont majoritaires dans ce collège ont dit ne pas être intéresser par le poste? donc mr YAMA ne veut pas disparaître dans les abîmes de l’histoire comme Bitouga(que devient elle jean jacques cette bitouga?) en devenant ministre d’un tricheur donc voilà ce qui vous fait peur de constater l’éveil de conscience des patriotes gabonais

  3. Toi jean jacques si tu n as rien a dire tais toi mr YAMA ne cherche pas un poste de ministre il demande juste d améliorer les conditions de vie des professionnels gabonais et je tiens a te souligner qu’on ne fais pas d études pour être ministre

  4. ce site web dit :

    Très bon sujet, à méditer !

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