S’il est mieux côté que d’autres pays de la sous-région de l’Afrique centrale en la matière, le Gabon compte encore à ce jour plus de 1 250 localités non couvertes en téléphonie mobile et en internet. Un problème qui devrait trouver solution avec le lancement cette année de la 2e phase du Service universel des communications électroniques financé par les opérateurs économiques du secteur.

Vue d’un village du Gabon (photo d’illustration). © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Au Gabon, chose à peine croyable en 2024, 6,5% de la population n’ont pas accès à la téléphonie mobile et à internet. Selon Célestin Kadjidja, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), ce pourcentage représente 1 253 villages non couverts, soit environ 117 622 habitants. Vendredi 16 février dernier, la question a été au centre d’une réunion tenue au siège de l’Arcep, dans le premier arrondissement de Libreville. Il s’est agi pour le régulateur d’annoncer le lancement de la 2e phase du Service universel des communications électroniques après la précédente effectuée entre 2016 et 2018.

Moment de la réunion à l’Arcep, le 16 février 2024. © Capture d’écran/Gabon1ère

Si cette première phase avait permis d’installer 18 stations radioélectriques bénéficiant jusqu’à lors à 33 villages sur l’axe routier Makokou-Okondja et Okondja-Aboumi, la phase qui vient envisage d’étendre la couverture de 200 villages. Toutes les neuf provinces du pays devraient être touchées. Les opérateurs de téléphonie mobile Airtel Gabon et Moov Africa Gabon Telecom, qui ont assuré de leur disposition, ont été chargés d’identifier les «zones blanches» concernées avant le lancement effectif des travaux.

Comme pour la première phase, la deuxième phase de développement du Service universel des communications électroniques sera financée par un fonds spécial alimenté chaque année par les opérateurs des télécoms. L’objectif principal de ce fonds est de réduire la fracture numérique dans le pays. Au siège de l’Arcep, on précise que les prochains travaux ont été instruits par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

 
GR
 

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