Quatre commissions ont été mises en place le 4 février, pour le suivi des recommandations du Forum de la Fonction publique. Composées de 10 membres à parité chacune, elles devraient commencer leurs travaux le 6 février.

Séance de travail entre Habiba Issa, ép. Yanga et les partenaires sociaux le 4 février. © D.R.

 

Dirigée par le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, une rencontre avec les partenaires sociaux a permis le 4 février de mettre en place des commissions pour le suivi des recommandations du forum de la Fonction publique, tenu les 8 et 9 janvier. «Après la signature de l’arrêté qui organise la commission ad hoc de suivi des recommandations, il était donc question de voir avec les partenaires sociaux, la constitution des commissions de suivi et le planning des prochaines activités qui vont suivre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Forum de la fonction publique», a déclaré Habiba Issa, ép. Yanga, SG ministère de la Fonction publique.

Selon elle, 4 commissions ont été identifiées. «Il y a une commission qui traitera des questions juridiques, une commission qui traitera des questions de régularisation des situations administratives et de modernisation, il y a une commission qui traitera de la question du dialogue social et de la trêve sociale et il y a une autre commission qui traitera de la formation et des questions sociales en général», a-t-elle précisé.

Selon Pierre Mintsa, porte-parole du Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), chaque commission est composée de dix membres à parité. Soit, 5 pour l’administration et 5 pour les partenaires sociaux. Les travaux des commissions débuteront le jeudi 6 février et les partenaires sociaux disent attendre que l’État régularise les situations des fonctionnaires. «Nous attendons simplement que l’État paie nos rappels, que l’État régularise nos situations administratives. Le chef de l’État a dit égalité des chances et justice sociale. On donne là au chef de l’État, l’opportunité de joindre la parole à l’acte», a déclaré Aminata Ondo, une syndicaliste.

 
GR
 

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