Forêt : Libreville évalue le Cafi
Les travaux de la revue à mi-parcours du programme de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi) se sont ouverts, le 6 novembre, à Libreville. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour dont la préparation du nouveau cycle de financement des Cafi II et III.
Les travaux de la revue à mi-parcours du Cafi, le 6 novembre 2019 à Libreville. © Communication Gouvernementale
Deux ans après l’adhésion du Gabon à l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), le gouvernement a procédé à la revue à mi-parcours de ce programme. Les travaux y relatifs ont été lancés par le ministère des Forêts, le 6 novembre à Libreville.
Engagé dans un processus de préservation et de gestion durable de ses forêts, le Gabon a signé, en 2017, une lettre d’intention avec le Cafi. D’un montant de 18 millions de dollars, cet engagement concernait la mise en œuvre du Plan national d’affectation des terres, le Système national d’observation des ressources naturelles et des forêts (SNORNF) et la lutte contre l’exploitation illégale.
Pendant 48 heures, les travaux de revue à mi-parcours du Cafi vont porter sur la mise en œuvre des jalons de cette lettre d’intention, les programmes financés par le Cafi I, la préparation du nouveau cycle de financement dans le cadre des Cafi II (12 millions de dollars) et III (150 millions de dollars).
Plusieurs parties prennent part à cette rencontre qui se tient au Conseil national climat. Il s’agit des représentants des ministères de l’Économie et de l’Agriculture, de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos). Des représentants du ministère norvégien du Climat, l’Ambassade royale de Norvège à Kinshasa et le secrétariat de Cafi, prennent également part aux travaux.
Le Cafi est un partenariat qui rassemble six pays d’Afrique centrale et des donateurs (Allemagne, France, Norvège, Royaume-Uni, Union européenne et Brésil). Cette initiative vise à préserver les forêts d’Afrique centrale afin de lutter contre les changements climatiques et contribuer au développement durable.
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