Football : Mangasport en 16e de finale de la Ligue des champions
Après une victoire 1-0 au match aller à Moanda, l’équipe de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a concédé le nul vierge (0-0) face à Bansu, le 1er mars à Maseru.
Sans briller, Mangasport s’est qualifié pour les 16e de finale de la Ligue des champions en venant à bout du club lesothan de Bansu. Les deux formations se sont séparées sur la marque de 0-0 au match retour, le 1er mars à Maseru, après la victoire de Mangasport (1-0) il y a deux semaines au match aller à Moanda. Un match nul décroché par les poulains de Mbo Bondjuni avec le cœur et les tripes, tant rien ne laissaient présager d’un tel résultat. Le moral des visiteurs a notamment été mis à rude épreuve par les intimidations adverses, aussi bien sur qu’en dehors du terrain. Qu’à cela ne tienne, le club de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a tenu bon, maitrisant ses nerfs. Même s’il a écopé d’un carton rouge peu avant la pause, au même titre que l’équipe adverse, il aura tenu bon avec notamment un milieu de terrain renforcé.
Au retour des vestiaires, Mangasport a pris des risques en optant pour l’attaque. Une tactique qui a laissé place, au fil du match, à une attitude beaucoup plus défensive comme en première période. En effet, les visiteurs ont été acculés dans leur camp par l’équipe adverse, poussée par son public. Cette dernière obtiendra d’ailleurs deux coups francs indirects dans la surface de réparation de Mangasport. Un exercice sur lequel les Lesothans se monteront maladroits, au grand bonheur de Mbo Bondjuni et de son staff, quelque peu remontés par des décisions de l’homme en jaune. Les Gabonais tiendront quand même bon jusqu’au coup de sifflet final.
Cette qualification de Mangasport intervient dans contexte où le championnat national n’a toujours pas démarré, le club de Comilog s’étant contenté de matches amicaux pour garder le rythme. Mais cela sera-t-il suffisant pour les échéances à venir ? Certes la formation ne manque pas de talent, de courage et de détermination mais à ce niveau de compétition, sans rythme dans les jambes, la tâche sera encore plus difficile voire impossible.
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