Foncier : près de 200 employés du groupe Arise menacés de spoliation à Akanda
À Akanda, plus de 178 Gabonais, notamment des femmes de ménage, des chauffeurs et autres employés du groupe Arise sont menacés de spoliation de leur parcelle par un groupe d’individus. Ces derniers auraient fait main basse sur leur titre foncier, mais leur recours est contesté par une décision de justice du tribunal administratif de Libreville.
Le groupe Arise avait acheté en 2018, les titres fonciers n° 20.330 de la parcelle n°1/YQ1 et n°23.493 de la parcelle n°115/YQ1 du plan cadastral d’Akanda, respectivement d’une superficie de 90 297 m² et 62226 m², situés au lieu-dit Angondjé derrière le stade, auprès de la Société nationale immobilière (SNI). Ce, dans le cadre d’un projet de construction d’une cité pour ses employés. En effet, plus de 178 employés gabonais devaient bénéficier d’un logement décent de la part de leur employeur.
Mais à la surprise générale, certains anciens occupants du site ayant été expulsés et dédommagés par l’État entre 2010 et 2011 sont revenus s’installer sur le site en 2022. Il s’agit de six personnes associées à un collectif, dénommé «Une terre, un toit pour tous». Ces derniers ont introduit une requête au tribunal administratif de Libreville pour demander la régulation foncière à leur profit. La justice a tranché en décembre 2023 en rejetant le recours introduit par le groupe de six personnes.
Cependant, ce collectif a décidé de braver la justice gabonaise. Car aujourd’hui, plusieurs bâtisses, notamment des fouilles, des murs faisant office des barrières de délimitation sont visibles sur le site. Aussi, plusieurs squatters se sont installés sans titre de propriété. Cette situation est préjudiciable auprès du groupe Arise qui veut rentrer en possession de son bien.
Face à ce comportement désinvolte manifestement illicite, le groupe Arise requiert les services du ministère de la Justice pour constater cet état de fait. Ce, afin de sauvegarder ses intérêts et droits, en particulier de ceux de ses employés composés en majorité de femmes de ménage et de chauffeurs.
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