Avec la signature de la restitution des travaux relatifs à la mise en place du Comité d’action et de restructuration (CAR) effectuée, le 19 janvier 2015, l’Institut africain d’informatique (IAI) devrait voir sa situation s’améliorer sous peu.

Alex Bongo Ondimba en compagnie du DG, enseignants et des étudiants de l’IAI, le 19 janvier 2015.

Alex Bongo Ondimba en compagnie du DG, enseignants et des étudiants de l’IAI, le 19 janvier 2015.

 

En proie à des difficultés de fonctionnement dues au retard de versement des cotisations par les Etats-membres, l’Institut africain d’informatique (IAI) a dû geler les cours depuis plus d’un mois en raison du mouvement de grève initié par ses 500 étudiants et le corps enseignant, en décembre 2014. Une situation qui devrait être rectifiée sous peu grâce à l’intervention de son président du conseil d’administration. C’est du moins ce qui ressort de la cérémonie de signature de la restitution des travaux relatifs à la mise en place d’un comité d’action et de restructuration (CAR-IAI) à laquelle a pris part Alex Bernard Bongo, le 19 janvier 2015, en présence des représentants de l’administration, des enseignants et de nombreux étudiants.

Ayant débuté le 29 décembre 2014 pour s’achever le 13 janvier 2015, ces travaux ont porté, pour l’essentiel, sur l’élaboration des textes de décision et d’organisation dudit comité, qui devrait faire revenir un peu de sérénité au sein de l’institut et améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et des étudiants. Pour Nicéphore Ndong Biyang, il en va de la réputation de l’établissement et davantage de l’avenir de plusieurs centaines de jeunes Africains.

En effet, si le représentant des étudiants en a appelé à l’implication du président du conseil d’administration, il n’en a pas moins rappelé que des actes concrets doivent être posés pour la réfection des bâtiments, la logistique et les bourses d’étude. «Nous sommes rentrés en grève le 20 novembre 2014 parce que nous avons jugé que le niveau de passivité relative à nos conditions de sécurité, de travail et de vie avait atteint son paroxysme», a-t-il justifié, avant de reconnaître qu’après avoir reconsidéré leur cahier des charges, un ensemble de revendications a été satisfait.

Pour Souleymane Koussoubé, directeur général de l’IAI, qui a reconnu la légitimité de la grève des étudiants, il s’agit désormais pour les différentes commissions du CAR-IAI, de travailler sur des points aussi divers et variés que la planification des enseignements, la garantie de la conformité des programmes pédagogiques, la sécurité et la salubrité de l’établissement, et la rémunération régulière des prestataires et contractuels. A cet effet, les trois commissions mises en place bénéficient donc de six mois pour boucler leurs travaux et rétablir les conditions d’un meilleur fonctionnement de l’IAI, au risque que de nouvelles tensions ne surviennent.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Samyra Jaboun dit :

    Formidable nouvelle. On règle les problèmes les unes après les autres. #otambiA

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