Fortescue Metals Group investira 59,4 milliards de francs sur trois ans pour les travaux d’exploration du gisement de fer de Belinga. Dans un premier temps, le chantier comprendra des travaux de faisabilité et des solutions logistiques pour le projet.

Fontescue injectera plusieurs milliards de francs CFA pour les travaux d’exploration du gisement de fer de Belinga. © financialafrik.com

 

Le 19 août à Libreville, le gouvernement signait une importante convention avec deux entreprises, dont Fortescue Metals Group, pour l’exploration du gisement de fer de Belinga. L’on en sait un peu plus sur les contours financiers dans ce dossier. Entreprise minière australienne spécialisée dans l’extraction du fer, Fortescue Metals Group investira 59,4 milliards de francs sur trois ans pour les travaux d’exploration du site. 

Dans un premier temps, le chantier comprendra des travaux de faisabilité et des solutions logistiques pour le projet, comme le suggère la convention signée entre le ministère des Mines, Fortescue Metals Group et Africa Transformation and Industrialization Fund (Atif). «Fortescue et notre partenaire Atif croyons que le projet de minerai de fer de Belinga est l’un des plus grands projets qui restent à être développé», a affirmé le représentant Fortescue. 

«Cela représente une grande valeur au gouvernement gabonais et sa population. Alors que nous nous efforçons d’être producteurs de fer à énergie verte, ce projet fera partie de notre porte-folio à l’avenir. Nous sommes engagés à être essentiellement être à émettre 0 carbone. Et tous nos process vont essentiellement viser à émettre 0 émission de carbone au sein de notre supply chain et ça inclut le projet Belinga», a conclu Shadi Sayadi. Selon des estimations, les réserves du gisement de fer de Belinga sont d’au moins 1 milliard de tonnes.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Zorro dit :

    Tant que la 1ere pierre du chemin de fer n’est pas faite, ce serait du pipo.

  2. moundounga dit :

    Quid des repercussions sur les populations. La nous attendons un document de GabonR sur la participation chiffrée du GABON dans ce gros projet. les enjeux, les perspectives bref toute la panoplie qui sied afin que nous puisions fermer « nos bouches » sur une eventuelle spoliation (à nouveau) de cette richesse qui fait déja saliver les Gabonais et surtout les ogivins en particulier. Amen.

  3. Anicet Oyane Akaga dit :

    Je suis atterré de voir avec quel jenfoutisme le pays traite cette question.

    Le triangle Belinga-Nabeba-Mbalam recèle des réserves à haute teneur et des réserves de second rang qui permettraient d’exploiter ce fer pendant des décennies, en créant un vrai bassin sidérurgique et métallurgique dans le coin..

    Et elles sont parmi les meilleures au monde.

    Un socle de développement solide.

    Au lieu de cela on signe des trucs avec les premiers charlatans venu.

    Ils croient amuser qui avec leur affaire d’industrie décarbonée ??

    C’est quoi cette histoire d’exploration ?

    Depuis qu’on parle de ce truc, qu’on signe des contrats par ci par là, qu’on se gargarise de promesses mirifiques, plus de 70 ans de blabla, et on ne sait toujours pas ce qu’il y a en dessous.

    On s’attend en 2022 à voir commencer l’exploitation, pas à reprendre l’exploration.

    De surcroît, il ne faut pas 3 ans pour cela.

    Venir nous jeter 100 millions de dollars au visage c’est une insulte.

    à Belinga on parle de milliards de dollars,

    et il faut faire vite !!!

    Crénom de Dieu !!!

    Arrêtez de jouer avec ça !!!

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