Faux documents de transport : l’IN Groupe propose ses solutions au Gabon
En prospection dans notre pays depuis quelques jours, l’IN Groupe (ancienne Imprimerie nationale de France) se propose d’accompagner les autorités gabonaises dans leur lutte contre la falsification des documents de transports tels que les permis de conduire et les cartes grises pour lesquels des membres d’un réseau de trafiquants ont été interpellés en fin-janvier dernier à Libreville.
L’arrestation par les agents de la direction générale des Recherches (DGR) d’un duo de faussaires de documents administratifs, en janvier dernier, n’est pas passée inaperçue au siège parisien de l’IN Groupe (ancienne Imprimerie nationale). La structure publique française dont une des missions est d’«accompagner les États dans l’exercice de leur souveraineté» à travers la conception de documents d’identité et la protection des frontières propose aux autorités gabonaises de les aider à mettre fin à ce phénomène grâce à ses solutions jugées ultrasécurisées.
Directeur commercial du groupe qui, en décembre 2021, figurait dans le top 10 européen des entreprises de solutions de gestion des identités et des accès (Cyber Security Review), Thierry Deltail Mc Williams a rencontré, mardi 15 février à Libreville, le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Le membre du gouvernement ne lui a pas caché sa préoccupation sur le sujet. D’autant plus que les faits de falsification des documents de transport sont récurrents au Gabon. Au nombre des documents les plus falsifiés, l’on cite les permis de conduire et les cartes grises.
IN Groupe est le concepteur de la nouvelle carte nationale d’identité électronique en France, récompensée par le prix de la meilleure carte d’identité, décerné en décembre dernier par un jury d’experts indépendants. Au moment où le Gabon cherche un partenaire pour la conception de ses nouvelles cartes nationales d’identité, la structure française pourrait bien se positionner.
1 Commentaire
On n’a pas besoin que ceci soit fait par des intervenants extérieurs. C des questions de souveraineté. Nos PME peuvent s’en charger. Ces technologies sont accessibles …