Réfutant toute lenteur administrative et démentant un quelconque règlement de comptes visant le député Hervé-Patrick Opiangah dont c’est le promoteur, le directeur général des Mines et de la Géologie a assuré que la trentaine de salariés de la Société gabonaise de travaux publics (SGTP Mines) ne perdra pas son emploi, d’autant que la PME verra son permis d’exploitation lui être renouvelé ce mois de mars.

La SGTP devrait relancer ses activités avant fin mars 2021 (image à titre illustratif). © D.R.

 

«Il n’y a aucun problème concernant la SGTP Mines», rassure M. Boulingui-Boulingui. Le directeur général des Mines et de la Géologie dit d’ailleurs avoir été surpris de voir paraître dans la presse locale des articles accusant l’administration dont il a la charge de faire preuve de lenteur, mettant ainsi en danger la vie d’une trentaine d’employés de la société appartenant à Hervé-Patrick Opiangah, qui exerce dans l’exploitation de granit dans la province du Haut-Ogooué.

Dans l’édition du mercredi 24 février 2021 du quotidien L’Union, le billet satirique « Pour moi quoi… Makaya » avait en effet rapporté que la direction générale de la SGTP Mines envisageait de lancer un plan de licenciement. En cause : le non-renouvellement par l’administration des Mines de son permis d’exploitation.

«La SGTP Mines a bel et bien acquis le permis G2-108 en décembre 2018 qui est arrivé à échéance en décembre 2020. Une autorisation exceptionnelle lui a été accordée par mon prédécesseur, mais celle-ci était illégale parce qu’elle n’avait pas été signée par le ministre de tutelle. D’où son retrait en attendant que la société fournisse tous les documents nécessaires. Or, ce n’est que le 25 février dernier que le gérant de la société, M. Serge Anguillet, est venu compléter le dossier, soit un mois après le dépôt de la demande de renouvellement du permis que nous avons reçue le 24 janvier 2021», s’est défendu le DG des Mines et de la Géologie.

Si M. Boulingui-Boulingui a précisé que l’opération de vérification nécessite environ trois mois avant la délivrance du permis d’exploitation, pour la SGTP, celle-ci ne devrait pas mettre autant de temps. La société de «HPO» devrait rentrer en possession de son permis renouvelé d’ici à mi-mars 2021. «Les premières vérifications montrent que la société est à jour de ses obligations. Et, en tant qu’entreprise gabonaise, elle bénéficie d’autant plus d’intérêt à nos yeux. Nous n’allons pas accepter que des familles gabonaises perdent leur seule source de revenus dans cette crise», a-t-il tenté de rassurer. Espérons dès lors qu’il tienne parole.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Toujours les mêmes avec des casseroles… Pitié ! A Ntare Nzame !! https://blogs.mediapart.fr/celine-alexandre/blog/011119/herve-patrick-opiangah-quand-le-larbin-se-sent-pousser-des-ailes-0

    Moi, je me permets de proposer ceci : Puisque l’Etat VOYOU-ASSASSIN ne peut plus aider LE PEUPLE GABONAIS, n’est-il pas POSSIBLE aux quartiers pauvres de nos différentes villes de s’auto-gérer (création de sociétés, d’entreprises…) ?

    EXEMPLE : ne peut-on pas confier une société, une entreprise à tout un quartier qui va s’organiser pour faire fonctionner la dite société – entreprise, et les bénéfices serviront au bien être du quartier : construction ou réfections d’écoles ou de salles de classes, constructions d’aires de jeux pour les jeunes et les enfants, toilettes publics, créations espaces-verts, etc.

    Vous me direz que c’est le BOULOT de la Mairie. D’accord ! Ne peut-elle pas décentraliser ses prérogatives pour permettre ainsi aux différents quartiers de nos villes de facilement s’auto-gérer ?

    C’est juste une proposition du PAUVRE Serge Makaya.

    Bonne soirée !

  2. Falonne Luisly LEMBE .BOUNDZANGA dit :

    besoin de vos contacts svp,pour la couverture d’un événement

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